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Dans le donjon

La danseuse nous surprend d'en haut suspendue dans un filet, les intentions annoncées à ce niveau sont radicales et border line: soumettre le corps à des contraintes et pressions, vers l'inédit et l'expérimentation, au delà de la douleur. Mais vite la réalisation retombe avec la pesanteur ras le regard au niveau d'images sado maso au premier degré, parasitées par des archétypes évidents. Comment autrement considérer cette jeune femme presque nue et attachée, suspendue par la taille, les mains, par les pieds? La proposition peine à se délier de ce poids, de cette difficulté. Sans porter de jugement, je me sens ici vite de trop. A terre la performeuse tirée par une corde lutte et chute- avec intensité telle qu'on peut un instant la partager-mais laisse le procéder s'épuiser. Un bombardement de chaussons de danse revient élargir tardivement le propos à la condition physique de l'artiste, juste pour laisser regretter ce qui aurait pu être.

C'était Contraintes et Pressions d'Aureline Roy, à la salle Panopée du Théatre de Vanves, dans le cadre du festival Artdanthé.

Guy

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