Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Fury hard à Vitry

Chaque mois de Juillet on reste à Paris, exprès pour "Nous n'irons pas à Avignon" à Gare au Theatre, et on va donc à Vitry. Des spectacles toute la journée, des chaises longues le long de la voie ferrée, mais pas un train qui ne passe et rien dans l'air pour nous presser.

On s'est quand même levé pour aller voir "MurMurs" de la compagnie Furymoon, dirigée par Miguel-Angel Ganiko. On voit l'homme et l'on croit deviner plus qu'un grain de folie. Folie buto, c'est une belle promesse. Mais on voit le spectacle, et la folie en reste là. Perdue sur un plateau immense. De beaux moments mais qui se dissipent dans l'instant qui suit, sans que l'on puisse vraiment imaginer bouts après bouts quelle histoire peut être racontée. Danse et "théâtre ultra-baroque", selon la feuille de scène? Mais alors, et contrairement aux intentions affichées, un théâtre qui pèche par manque d'excès. 

On a poursuivi dans un tout autre genre avec "Hard Copy" d'Isabelle Sorente. Quatre femmes qui parlent dans un bureau: on pouvait craindre le pire. Et on a été pris d'un frisson horrifié au soupçon que l'on était peut être en train de regarder du café-théâtre. Mais on a choisi sagement de considérer la situation autrement, et tant mieux. On a pu donc savourer la mise en scène de la cruauté ordinaire, la vision pessismiste et réconfortante de personnages littéralement pensés par leurs répliques, que leur dicte le triste air du temps.

Après, dans le même esprit, et comme chacun, on a vu la demi-finale.

Guy

Les commentaires sont fermés.