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Maki Watanabe: catch à trois

Qui donc les a shootées ce soir à l'adrénaline? Heureusement vite oubliées, les trois minutes de mauvaise poésie assénées en présentation, dés que des forces élementaires se déchaînent. Concentrées en un lieu qui évoque la cave de Bertin Poiré, mais en encore plus petit. On est pas rassuré, spectateur plaqué contre le mur, à la merci d'un coup de griffe perdu. Se faire invisible, respiration retenue, sentir le souffle et les mouvements de ces deux félines- Maki Watanabe et sa partenaire anonyme- qui s'observent en embuscade, se pâment, se reniflent, bondissent, se renversent, grimacent, s'embrassent ou se tirent par les cheveux. Telles deux catcheuses tirées des origines pour un ballet primitif qui n'auraient même pas à oublier les premières règles du combat. Pour impulser chocs et sauts: la batterie et les exclamations de Makoto Sato, un grondement retenu et des éclats imprévisibles. Au total, de part et d'autre une demonstration de furieuse énergie et d'inconvenance absolue.

On reprend son souffle, quand Hugues Vincent accompagne Chia Yin Ling. C'est un judiceux contrepoint à ce qui précédait, narquois, contemporain, aventureux, intelligent et sophistiqué.

C'était, le 5 juin dernier, Maki Watanabe et Makoto Sato, suivis de Hugues Vincent et Chia Yin Ling, à l'Atelier Tampon. 

Guy 

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