Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Eclairages

    La lumière renoncée, comment ce corps sur scène nait-il à notre conscience? Il se fait deviner, dessiné d'ombres, fractionné dans cette obscurité presque parfaite. C'est la partition musicale, toute en tension, qui en continuité l'entoure, qui tout du long souligne sa présence. Ce corps s'impose dense pourtant, beau et puissant. Avec une chair masquée de noir même, que soulève une respiration souterraine, en des poses essentielles. Pré-historique,cette femme mue ou nait. Le solo est grave et sobre, entêté. Il suscite en moi des pensées obscures et étonnées, mes mots posés à l'aveugle sur le carnet se perdent. Indéchiffrés. D'où elle est, la danseuse nous voit-elle distinctement tenter de la deviner?
     
    Mais je ne vois rien ou presque de la proposition suivante, aveuglé par une lumière stroboscopique et vive, je le regrette. L'instinct de survie l'emporte: je ferme les yeux. Il y a là peut-être, à terre, un personnage nu et innocent, grandissant dans le cocon de nappes sonores qui vont et viennent.
     
    C'était Palimpseste 17 4, aventure electro-acoustique avec Capture de Maite Soler (Danse) et Florent Colautti (musique), et Essor mélancolique de Denis Sanglard (danse) et Blas Payri (musique), au théâtre du temps.
     
    Guy