Les identités bougent et s'interrogent, et le corps s'autorise toutes libertés pour les exprimer
Aude Lachaise invite les amateurs de Vitry à se dire en danse, d'où ils vivent, quels sont leurs chemins, sur ce quotidien qui dessine leur existence.
Dalila Belaza s'enracine dans un folklore imaginaire, qui s'abstrait de la pesanteur des cultures. Elle reste ramassée sur son axe dans un mouvement entêté et enivrant , ce n'est rien de connu, folklore en trompe l’œil. Elle se réinvente, laisse nos imaginations ouvertes à sa poésie.
Le parcours qu’évoque Mithkal Alzghair danseur syrien installé en France, fuse d'éclats tragiques. Bruits de bottes, gestes de supplications, fuite, exil et détresse, réminiscences de tradition : l'identité paraît ballotté par les évènements. Toute la violence de l'histoire est suggérée par les mouvements qu'elle imprime à ce corps en survie, il nous inspire d'intenses sentiments.
Aude Lachaise (Chemin), Dalila Belaza (figures), Mithkal Alzghair (Déplacement) A six heures du soir en été à la briqueterie, cdcn du Val de Marne
Guy
photos GD