Any-ko ? Maahh… Il y a bien des morales à tirer de l’histoire du baobab généreux. Quand on sera grand. Pour l'instant nous sommes des enfants yeux grands ouverts et bouche bée autour d’un feu virtuel, quelques contes avant le sommeil. L’Afrique rêvée s’évade hors des siècles et des frontières, avec les habits, les couleurs et les voix de là-bas, force concentrée dans le corps du conteur pour une heure ce soir dans une cave parisienne, mes oreilles qui voyagent dans le New York des années 60, lorsque les envolées à la flute pastorale de Bobo Guinee soutenues par le dozo n'goni et le chant de Fouma Traoré me renvoient aux échanges entre Eric Dolphy et MacCoy Tyner. Il était une fois les animaux qui parlent, les démons et les princesses, aujourd’hui dictateurs et taxis à moteurs, tout est hors du temps, mais avec une histoire, une raison à révéler, pour qui accepte d’écouter, être charmant, et encourager Fouma le conteur. Il transmet. Puis là où il a pris le conte, il le repose.
Contes du Burkina Faso, et chants, de Fouma Traoré, avec Bobo Guinee le 17 juillet au restaurant Waly Fay, en soutien du festival Bobo-Dioulasso.
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Guy
Merci à Perrine pour le Baobab