S'agissant d'art, faut-il tout essayer? C'est nécessaire, vital, salutaire, courageux évidemment.
Pour autant, Schubert et le buto sont-ils fait pour se rencontrer? Le seul moyen d'en juger est de voir "La jeune fille et la Mort".
Mais le dialogue a-t-il seulement lieu? Est ce art organisé d'un coté, et organisation du chaos de l'autre? Deux émotions qui s'ignorent? Pourquoi se surprend-t-on à ressentir que les moments les plus remarquables ceux qui sont "en marge", des moments incertains, tel celui où Moh Aroussi- au physique si remarquable- tombe, tombe et retombe encore, tel celui, interminable, où sa partenaire emmêle d'un peigne ses cheveux? Schubert est un peu oublié, et la musique également, à l'exception des ponctuations libres, et précieuses alors, du seul violoncelliste?
C'est "La Jeune Fille et La Mort" tous les mercredi jusqu'à fin décembre, par le Quatuor Bedrich, Moh Aroussi et Valentina Miraglia, à l'Espace La Comedia.
Guy