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Puits sans fond

On aurait jamais cru être un soir saisi de pulsions homicides au Centre Culturel Suisse.

C'est pourtant l'effet qu'eut sur nous la "poésie sonore" de Vincent Barras et Jacques Demierre.A force de notes tenues s'achevant en onomatopées, d'halètements, surtout de râles étouffés, on se sentait soi-même devenir asthmatique, agressif, oppressé. Poétiquement, le concept ne tenait pas ses vagues promesses, malgré l'ânonnement final d'un lexique aux résonances presque kobaiennes. Sauf à illustrer l'inanité d'un art qui a volontairement oublié son passé et sa culture, pour réapprendre à parler tel un enfant, mais les spectateurs n'ont pas la complaisance attendrie des parents.

Il restait un peu de place sur la scène: pour cette raison sans doute Perrine Valli y dansait, sur une chorégraphie de Cindy Van Acker.Sans que l'on perçoive vraiment les interactions  entre sa lente progression et la performance sonore qui se déroulait en parallèle. Ou alors c'est d'accablement que la danseuse restait plaquée au sol pour y ramper. De toutes manières on ne la vit pas beaucoup, ce "Puits"était trés bruyant mais peu éclairé.

On attend donc avec curiosité de revoir Perrine Valli dans une autre pièce, bientôt à Mains d'oeuvres

Non accompagnée.

Guy

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