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Obstiné

La première qualité de Sweat Baby Sweat, c’est d’exaspérer. Jusqu’à nous emporter, m’emporter. Pour imposer un (vrai) point de vue coûte que coûte, par cette lancinance de la répétition, se répète dans le couple ce rapport sensuel et entêté qui semble ne jamais pouvoir se résoudre. Les deux corps s’accrochent l’un à l’autre, sans satiété. Une ballade acoustique s’étire au-delà du raisonnable. Au mur les mots s’affichent, au-delà de la  banalité, pour atteindre la vérité, à force. Cela dure, la danse, et l’effort se voit, à chaque instant. L'effort en surface celui de danser, mais surtout celui de s’aimer, une lutte sans répit, longue, obstinée.

 danse,jan martens,les plateaux

Sweat Baby Sweat,  de Jan Martens vu à la Maison des Arts de Créteil le 28 septembre dans le cadre des Plateaux.

Guy

photo de  Klaartje Lambrechts.avec l'aimable autorisation de la compagnie

A propos de A small guide on how to treat a lifetime companion, lire ici.

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