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Pourpre (lettre ouverte)

Chère Christine

C'est passionnant pour moi d'avoir pu voir trois moutures successives de Pourpre, et d'avoir chaque fois été surpris par les évolutions du projet.

Surpris par l'effacement progressif des codes du burlesque, une prise de risque qui déplace à chaque fois la dynamique du spectacle, et les oppositions qui le traversent. J'en étais décontenancé.

J'ai été très impressionné par la densité que prend ta présence, ton corps, de plus en plus, ce mouvement qui part du jeu pour aller vers la danse (pas dans un sens académique).  La force qui fait évoquer par d’autres chroniqueurs  le buto, l’état de stupeur, de somnambulisme

C'est en tous cas intense, sur une voie grave et sobre, tu t'approches (mais est-ce atteignable ?) de la quintessence d'un érotisme dans la radicalité, pur (dur !). Quelque chose de dangereux. Loin des vulgarités des clins d’œil et des évidences. Je crois que c'est très difficile à réaliser, car il faut être sobre et être impudique à la fois, être à fond  en faisant peu, émettre puissamment sans excès de mouvement, être unique mais générique.

Avec cette pièce, où en sera tu  à Confluences ?

Bien sur à  bientôt

Guy

Pourpre de Christine Armanger, est joué le 8 et le 9 décembre au festival Péril Jeune à Confluences

 

Teaser Pourpre from Compagnie Louve on Vimeo.

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