La salle est moderne et improbable: un temple protestant. M’y amène la curiosité face à un paradoxe apparent. Le manifeste de la chorégraphe est de faire la synthèse de la technique de danse classique et de rites chamaniques. Mais les deux mondes me sont tout autant inconnus. Pourquoi pas? Et pas déçu. J’oublie pour un temps le buto. Dépasser l’exotisme, les images du Tombeau hindou. Les gestes sont techniques mais à prendre au sérieux. La salle est froide mais s’y glissent des instants d’il y a longtemps, du Kazahstan. Malgré le boléro, quelque chose de nouveau. Qu’invoque-t-elle ? Louve ou guerrière, mes imaginaires se télescopent.
Femmes sacrés de Dana Mussa au temple maison fraternelle le 25 avril
Guy