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  • Contes pour demain soir

    Any-ko ? Maahh… Il y a bien des morales à tirer de l’histoire du baobab généreux. Quand on sera grand. Pour l'instant nous sommes des enfants yeux grands ouverts et bouche bée autour d’un feu virtuel, quelques contes avant le sommeil. L’Afrique rêvée s’évade hors des siècles et des frontières, avec les habits, les couleurs et les voix de là-bas, force concentrée dans le corps du conteur pour une heure ce soir dans une cave parisienne, mes oreilles qui voyagent dans le New York des années 60, lorsque les envolées à la flute pastorale de Bobo Guinee soutenues par le dozo n'goni et le chant de Fouma Traoré me renvoient aux échanges entre Eric Dolphy et MacCoy Tyner. Il était une fois les animaux qui parlent, les démons et les princesses, aujourd’hui dictateurs et taxis à moteurs, tout est hors du temps, mais avec une histoire, une raison à révéler, pour qui accepte d’écouter, être charmant, et encourager Fouma le conteur. Il transmet. Puis là où il a pris le conte, il le repose.

     

    conte,fouma traoré

    Contes du Burkina Faso, et chants, de Fouma Traoré, avec Bobo Guinee le 17 juillet au restaurant Waly Fay, en soutien du festival Bobo-Dioulasso.

    http://www.kisskissbankbank.com/festival-soleil-des-enfants

    Guy

    Merci à Perrine pour le Baobab

  • Premier degré

    Orson Welles a écrit qu’il  préférer voir des pièces de théâtre interprétées dans des langues qu’il ne comprenait pas : il pouvait ainsi mieux apprécier le jeu des acteurs.  Ainsi ce soir Waterproof n’a ni queue ni tête.  Tant mieux, j’en suis d’autant plus libre. Les faits: il s’agit sur un mode plutôt badin, peut-être opportun, d’un anniversaire (celui des 5 ans du lieu ?). Trois candidats s’activent (mais pour quoi ?) : chants, poésie, récits décalés,  un tir de barrage de loufoquerie et d’indétermination. Je pense à aux nombreux appelés et aux peu d’élus dans cette voie, je pense à l'actualité mais je ne pense pas vouloir interpréter plus avant par là. L’arbitre lâche des diagnostics en forme de non-sens, ouvre des crevasses, mais je ne veux pas réfléchir à l’incommunicabilité. C’est drôle et je veux juste gouter un peu de légèreté.   

    Waterproof du collectif Hubris mis en scène par Raouf Raïs, vu à la Loge le 3 juillet 2014, dans le cadre du Summer of loge jusqu’au 19 juillet.

    Le festival continue du 15 au 7 juillet avec Sophie de Christine Armanger et Les Cahiers du Connemara de Laurent Bazin.