La Grèce se cherche aujourd’hui, Ulysse erre dans nos têtes vers Ithaque depuis des millénaires. Et l’Odyssée est ici aussi celle d’une compagnie qui monte coute que coute sa pièce en période de vaches maigres. Et-l’économie ne fait pas tout- y parvient malgré angoisses et égos. Les personnages attendus : Ulysse, Circé, Hermès, les marins transformés en cochons… sont rejoints par un protagoniste d’actualité:"la crise économique", qui veille aux restrictions budgétaires. C’est drôle quand même, bien enlevé, et qui plus est démocratique: les dix rôles sont tirés au sort entre les 10 acteurs. Ce soir main innocente, je me charge personnellement de leur passer le chapeau pour qu’ils y prennent les petits papiers. Je peux témoigner qu’il n’y a pas de trucage, et plus important que tous ensuite se donnent à fond dans leur personnage. Contre vents et marées, le théâtre passe.
Quant au Théâtre La Loge, dédiée à la jeune création, il peine a trouver son équilibre financier en période basse de subventions et lance un appel à contributions ici.
Circé, écrit et mis en scène par Natalie Beder vu à la Loge le 20 février.
Guy