Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ceci n'est pas un cirque

Mais qu'est ce qui les lie donc, ces numéros de cabaret? Pas tant le boniment que l'électricité justement, l'énergie relancée par le groupe résident TNT, nerveux et punkisant, un sentiment d'hors du temps, l'ambiance déglinguée. Kader Diop bondit de Dakkar, Lalla Morte joue avec les sens et Antoine Delon joue avec  le feu, Justine Bernachon  emmène Lily Marlène en altitude, Laurent Friaioli fait voler les diabolos, et Yannick Garbolino réfute la pesanteur. Ce ne sont pas des numéros. Tous singuliers mais dans une même urgence qui m'emporte: plus que la prouesse ou le danger, s'expose la volonté d'ainsi survivre, d'exister avec nous malgré la morosité ambiante, une idée de la liberté. Le jongleur peut se planter, mais encouragé, il peut rebondir. J'applaudis le chant de Maria Fernanda de Caracas, et conspue le gouvernement du Venezula, où Amnesty International  dénonce torture et meurtres politiques.

150321_T7A3664.JPG

le Cabaret Electrique , vu le 27 mars au cirque électrique.

Guy

 http://www.amnesty.fr/Nos-campagnes/Crises-et-conflits-armes/Actualites/Un-apres-les-manifestations-au-Venezuela-les-victimes-attendent-justice-14635

Photo Hervé Photograff avec l'aimable autorisation du cirque électrique.

 

Les commentaires sont fermés.