A nouveau vient un moment qui n'est pas attendu. Parce que pour les participants il n'y a ce soir que peu de règles, ou même aucune, si ce n'est que d’essayer de partager une évidence, en quelques minutes seulement. Pile ou Frasq est une scène ouverte à la performance: pas de programmation mais un ordre de passage tiré au sort, pas de sélection mais juste des prises de risque. Entre leur urgence d'être au plateau et notre curiosité, se crée vite un lien, ou moins. Il y a des propositions plus "dansées", mais alors pour moi moins pertinentes, trop esthétiques, dans ce cadre, d'autres construites, d'autres immédiates, d'autres qui me laissent loin. D'emblée grotesque, Art is not fun du Didier Julius déclenche aussitôt l'hilarité, par un commentaire sur la performance en général et sur celle-ci en particulier. Coline Jofflineau entraine tout droit mais avec une belle lenteur Ombre portée vers la conclusion que nous anticipons: la disparition de la performeuse au profit d'un double de papier. Ma tendresse va tout particulièrement à Tilhmenn Klapper et We're breathe the shit of plants, je suis fasciné et réjouis par les efforts plus ou moins A nouveau vient un moment qui n'est pas attendu. Parce que ce soir il y a peu de règles pour les participants, ou même aucune, si ce n'est que de partager une évidence, en quelques minutes seulement. Pile ou Frasq est une scène ouverte à la performance: pas de programmation mais un ordre de passage tiré au sort, pas de sélection, juste des prises de risque. Entre l'urgence d'être au plateau et notre curiosité, se crée vite un lien, ou moins. Il y a des propositions plus "dansées", mais au bord de l'esthétisme d'autres construites, d'autres immédiates, d'autres qui me laissent loin. D'emblée grotesque, Art is not fun du Didier Julius déclenche aussitôt l'hilarité malgré le titre, par un commentaire sur la performance en général et sur celle-ci en particulier. Coline Jofflineau organise avec efficacité Ombre portée vers la conclusion que nous anticipons: la disparition de la performeuse au profit d'un double de papier. Ma tendresse va tout particulièrement à Tilhmenn Klapper et We're breathe the shit of plants, je suis fasciné et réjoui par les efforts plus ou moins efficaces de ces jeunes gens pour garder des plantes en équilibre sur eux tout en leur parlant. Cela fait résonner en moi quelques évidences quant à l'inanité de nos propres efforts de communication. Mais ce soir particulièrement chaque spectateur vit son propre ressenti, bien évidemment.
C'était Pile ou Frasq - 1ère partie le 13 octobre à Micadanses dans le cadre du Festival Frasq créé par le Générateur de Gentilly. Frasq #9 continue jusqu'à fin octobre.
Guy
photo GD