Dieu est decidement tendance en novembre. Avec ce soir: "Jusqu'à ce que Dieu soit détruit par l'extrême exercice de la Beauté"
Pourquoi pas...
Mais après ce qu'on a vu ce soir, on peut être rassuré (ou déçu): Dieu a encore de beaux jours devant Lui. A moins que Dieu Lui-même puisse mourir d’ennui.
A en croire certains, Dieu aime par dessus tout les enfants et les faibles d’esprit. Dans ce cas, il peut se réjouir en observant les activités d’école maternelle auxquelles se livrent Vera Mantero et ses invités. Cela s'appelle "le chef d'orchestre". L'un des six bienheureux- ils sont tous assis en rang d'oignon- prononce une syllabe et puis une autre après, et chacun d'ânonner la phrase à sa suite- une généralité comme tirée d'un manuel d'anglais pour touriste pressé- et de mimer avec lui. Si vous vous ennuyez, ne vous reste qu'à deviner qui a parlé le premier.
Et sur scène, quand on se lasse, on bouge les chaises. Et après on recommence, puis on re-bouge les chaises encore. Autour d'une météorite géante, posée là sur la scène, sublime forcement.
C'était Jusqu'à ce que Dieu soit détruit par l'extrême exercice de la Beauté" ♥♥♥♥♥♥au Centre Georges Pompidou - est il vraiment besoin de le préciser?
Avec la bénédiction du Festival d'Automne à Paris. Demain soir à nouveau, et encore le soir d'après.
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Commentaires
J'ai vu cette création dernièrement au Festival "Trama" de Porto. Je partage ton analyse (je suis tout de même moins sévère...C'est sûrement le contexte portuguais qui l'exige!). Globalement, Mantero s'est pris ses cheveux dans le tapis!
J'ai eu l'impression de voir de l'art conceptuel transposé d'une galerie à la scène. Non pas que je condamne l'art conceptuel en bloc, je ne vais pas être completement reac, mais là c'était l'impasse.