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Solides Lisboa: un autre regard

Salut Guy
Le voyage du retour (...) m'a permis de mettre un peu d'ordre dans mes impressions. Je me permets de te les livrer non sans te remercier une nouvelle fois de m'avoir suggéré ce spectacle bien singulier. (...)
François
***

 

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Ce qui frappe en découvrant le travail d'Eléonore Didier, c'est l'immobilité récurrente qui traverse tout le spectacle et en forme une véritable ponctuation. Chaque séquence de mouvements que l'on n'ose appeler chorégraphie se termine par une séquence d'immobilité que l'on ose comparer à une séance de pose devant un appareil photo. C'est donc une danse paradoxale à laquelle nous assistons car les plus beaux moments sont ceux où nous admirons une image figée un peu comme devant un tableau ou une photographie. Peu importe l'histoire que tente de nous raconter Eléonore Didier, c'est la beauté des images qui restent gravée dans nos mémoires. Les plus réussies sont à ce titre celles de la seconde partie du spectacle où l'artiste évolue sur, sous, au bord de, autour de, à côté d'une chaise et d'une table. A l'extrémité de celle-ci, la présence d'un homme assis immobile apparaît obsédante, comme celle d'un homme-objet posé dans un décor de nature morte , sans la nature, comme le signe d'une dimension quasi métaphysique du spectacle (Etre et Temps...), comme un exemple de manifestation solide des pensées d'Eléonore Didier pour reprendre ses propres termes.

Solides lisboa, d'Eleonore Didier, revu à Micadanses

A relire ici le premier compte rendu

photo avec l'aimable autorisation d'Eleonore Didier 

Commentaires

  • Par respect pour la langue française et ses accords, peux tu corriger mon orthographe défaillante : 'la beauté des images qui reste gravée...' . Je n'ai vu que ça en me relisant...

  • Mardi prochain , toujours à Micadanses à 20H00
    LaiSSeRVeniR d'Eléonore Didier avec 3 nouveaux interprètes (entrée libre).

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