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On tourne en rond

Le prologue nous a assourdis de coups de tambour, puis d'un déferlement sonore produit par les danseurs qui nous tournent le dos. Enfin ils nous font face, masqués, dépersonnalisés. Pas de communication. Puis ils tournent en rond, comme des damnés, ne s'autorisent que quelques variations. A lire la feuille de salle, cet enfermement, cette ronde carcérale a à voir avec la condition humaine. Il s'agirait de la commémoration d'une bataille, la malédiction des morts pèse sur les vivants. Je refuse. Mais suis coincé sur ma chaise, par la convention que j'ai acceptée de ne pas partir en cours de spectacle. Cette répétition, cette fatalité m'appauvrit, imaginaires bouchés. Yeux fermés, je tente de m'abstraire, de m'échapper. 

Matadourou de Marcelo Evelin, vu le 14 octobre au théâtre de la cité internationale , avec le festival d'automne à Paris

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