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Camille Mutel

  • Festin froid

    L'espace se déplie sobre, respire comme celui d'un jardin zen, insensiblement: quelques objets, juste elle. Autant de possibilités silencieuses pour un récit en pointillés. Ce plan elle y obéit, avec quelle logique? Ne pas mettre les équilibres en péril, ne pas déranger cette cérémonie composite. Au corps de la performeuse de se plier en poses pour prolonger la stricte géométrie des choses, de supporter sur la pointe des pieds le poids de l'enclume. Les gestes en ordre. Elle est si proche, mais seules les rumeurs du dehors troublent l'ailleurs de cette étrange temporalité. Le kimono est sage, il se gèlerait ici tant de distance, s'il n'y avait parfois l'ombre de ce sourire sur son visage. Sans une plainte, sa bouche porte la lame du couteau, alors qu'elle se renverse: frisson et danger. Soudain, et sans ciller, l’oignon est offert en sacrifice. C'est un festin froid, d'une ironique frugalité. Nature morte: seules les lumières soulignent l'émotion. Durant ce parcours somnambulique, mon attention pourtant ne faiblit pas, même si ma raison reste coite. Le partage s'affirme enfin avec un verre de vin.

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    Not I de Camille Mutel, vu le 28 janvier 2019 au Point Éphémère dans le cadre du festival Faits d'hiver .

    Guy

    Photographie de Charlène Yves avec l'aimable autorisation de faits d'hivers

    A propos de Camille Mutel

    A propos de faits d'hiver

    propos de Point éphémère

     

     

  • Sacre d'hiver

    Où Camille Mutel se dirige-t-elle? Je ne sais, mais d'évidence elle poursuit avec Animaux de béance un virage artistique entamé avec Go Go said the bird- pièce présentée elle aussi à faits d'hiver, il y a 2 ans. Après des années de soli, passage aux trio- et cette fois-ci la chorégraphe s'affirme comme telle en s'abstrayant de la scène. Surgissement de la voix, avec un chant spectaculaire. Renoncement de cette l'obscurité sculptée où s'installait le trouble et l'onirisme pour exposer la scène de pleines lumières en aplats. Abandon de cette exploration obstinée de la nudité qui tend vers le point absolu de l'érotisme, jusqu'à l'épure, pour oser... une autre ambition. Non sans logique dans ce parcours artistique: ici un rite. Inspiré de la danse de l'argia de Sardaigne, aux vertus curatives, nous est -il expliqué dans la feuille de salle. Mais quel sens, ici, maintenant y trouver? Le parallèle est évident entre les cérémonies traditionnelles, et le fait, aujourd'hui, de représenter un spectacle. Mais cela ne me dit pas quelle est la fonction de la proposition de ce soir. De quoi peut-elle nous guérir? Puisque mon jeu est d'écrire, je ne peux me contenter de l'énumération des images fortes, mais dispersées, que la soirée a laissée dans ma mémoire. Quel est le fil rouge, à l'instar de celui qu'on voit sur scène? Je cherche. Mais sur scène il y a profusion. D'accessoires, de signes, d'actions. Elles étonnent et s'agencent en une belle synchronisation qui m'emporte mais dans le même temps m'égarent. Les personnages se transforment entre costumes et nudité, travestissement, entre le visage et le masque. Les esthétiques se télescopent du Japon à l'Italie, en passant par un déjeuner sur l'herbe. La lente solennité du propos, jusqu'à une cérémonie du saké, est désamorcée par un humour glacé avec samouraï en tricot et mouvements de pom pom girl. Le calme de la scène, régulé par des rythmes de percussions, est déchiré par les stridences du chant. Alors, j'en reviens au point de départ, trop évident: que se jouent ici en crises des transformations d'identités, et les actions du groupe pour les accompagner. Avec le paradoxe que peut-être la lisibilité de ces entreprises ferait obstacle à leur efficacité, empêcherait le social de venir au secours de l'intime.

     

    Camille Mutel, faits d'hiver, danse

    Les animaux de béance de Camille Mutel, vu le 25 février à Micadanses dans le cadre de Faits d'hiver

    Guy

    Photo de Paolo Porto avec l'aimable autorisation de faits d'hiver

     

  • Le jaune et le blanc

    Je retrouve ici à ce point de son avancée un même projet, mais ce soir d'une autre manière, allant du rouge d'avant au blanc, du clair obscur à la pleine lumière, de la chair à l'épure, de la suggestion à la démonstration. Camille Mutel, d'évidence, poursuit dans ses pièces la recherche asymptotique des zones dérobées de l'érotisme, se confrontant à la possibilité, ou non, de représenter le désir jusqu'à son assouvissement. A cette étape, loin de l'onirisme d'Etna- dernière pièce en date- l'audace suit d'autres chemins. La proposition de ce soir fait tout autant écho au travail récent de la chorégraphe dans le cadre de (Nou) dirigé par Matthieu Hocquemiller qu'à ses propres créations. Le décor mental du Japon est posé, non seulement par les images urbaines d'Osamu Kanemura, mais dans le mode même de la pièce, sa respiration. Est-ce ici le pays de Mishima plutôt que celui d'Hijikata? La rencontre des deux corps dénudés des danseurs se tente dans un cérémonial érotique méticuleux, qui épuise tous les usages que l'on peut faire des œufs. Étrange alliance de crudité et de délicatesse, que la voix inattendue, organique, d'une chanteuse vient troubler à contre courant. Je songe aux créations précédentes, et aux sentiments d'irrépressibles surgissements qu'elles inspiraient, et je reviens ici face à une proposition plus mise à distance, plus cérébrale, mais qui appelle à la connivence. Le travail se donne à voir: travail sur le temps étiré du rituel avec la préparation minutieuse des accessoires, travail sur l'espace et la lumière, qui souligne le vide consistant entre les êtres jusqu'au rapprochement des dermes, travail sur le mouvement des 2 corps qui matérialise les dynamiques de l'attraction, de l'hésitation et de la rencontre. Le jeu de correspondances est dense: rencontre du masculin et du féminin comme du jaune et du blanc de l'œuf, symbolisme de cet objet et évocation de l'oiseau dans la danse, rôle détourné du chant qui relaye l'indicible....

    Je vois là un objet artistique neuf et surprenant, beau et glacé cependant, qui ose mais en inspirant un sentiment de contrôle. Qui me paraitrait presque trop sérieux s'il n'y avait dans l’œil et sur les lèvres des interprètes cette étincelle de plaisir et d'ironie.

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    Rencontre avec Camille Mutel autour de la création Go, go, go, said the bird (human kind cannot bear very much reality) from micadanses - Faits d'hiver on Vimeo.

    Go, go,go, said the bird (human kind cannot bear very much reality de Camille Mutel , vu le 8 février au Générateur de Gentilly avec le festival Faits d'Hiver.

    Guy

    photo de Paolo Porto avec l'aimable autorisation de la compagnie

  • Médusé

    Etna... S’agirait-il d’un volcan, qui couverait sous la cendre? Pas d’explosion. Mais une tension. La danseuse dessine à pas lents son chemin, marche dans un rêve, marche sur des œufs - le sol pourrait bien être aussi brulant que les pensées. C’est justement qu’elle est nue, là, vue, presque immobile que tout peut commencer à s’effacer, à devenir impossible, sous des lumières troubles une énigme. D’une pièce à l’autre dénudée, Camille Mutel ne laisse jamais planer deux fois le même mystère. La chair ici ne pourrait être palpable, réelle, mais serait abstraite et sublimée comme une image pâle: figure d’androgyne, corps frêle, minceur fragile, sexe stylisé. Un ensemble de purs signes, que des images vidéo viennent contredire avec une couche de masculinité. Peu de mouvements, somnambules, comme pour nous perdre. Elle tend vers l’asymptote, à force de s’exposer emmène le regard jusqu’à sa périphérie, qu’il y glisse, y laisse en suspens toute son intacte intensité.

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    Etna de Camille Mutel , vu le 26 septembre aux plateaux de du cdc du val de marne.

    Guy

    photo par Anne Violane Tisserand avec l'aimable autorisation de la compagnie.

    Etna ! (teaser) from Compagnie Li (luo) on Vimeo.

  • Aveuglé

    A travers l’effraction de l’oubli, je la voyais émerger des origines, ce nu(e) muet la découvre futuriste, forme frêle projetée dans un avenir glacé. Avec la même intensité, la même etrangeté. Sa nudité m’aveugle, et les lumières qui explosent en flashs, déchirent l’obscur, bien plus vite que nos pensées et font fuir les épileptiques. Lentement des torsions l’étirent encore, impudique, le corps scanné d’un laser vert. Pour l’identifier, la cataloguer, la réduire ? Impossible bien sûr, l’insaisissable s’enfuit vers l’asymptote de la nudité.

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    Nu(e) muet de Camille Mutel, vu le 18 octobre au théatre de l’étoile du nord.

    Guy 

    Photo (droits réservés) avec l'aimable autorisation de la compagnie Li Luo

  • Mythique

    D’une année l’autre, sur un tel solo, le regard se déplace, se laisse surprendre. Tant le corps vu ici, si dense et lent, lui s’obstine. Depuis l’extrait vu au printemps dernier, mon attention porte moins sur l’objet, et plus sur le phénomène, s’échappe de ce qui est vu vers ce qui ne se laisse pas saisir, Eurydice

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    La proposition me semble moins érotique, plus essentielle et énigmatique. La nudité n’est pas la vérité. Rien de la danseuse ne se dérobe, tout d'elle se déforme. L’imaginaire ne peut alors se nourrir de rien de caché, sur la peau il fait réfraction, mais ainsi s’enrichit. La théâtralité revient par la lumière, qui décompose, morcèle les framents d’une potentielle identité. Modèle la succession des postures clouées à terre, trouble et nous emmène dans d’étranges territoires. Du plus organique au plus plastique. Le visage reste un masque, mais je ressens que les mouvements convergent peu à peu vers la construction d’un tout, d’une conscience de soi et du monde, avec nous dans un échange muet. Le corps accède à la verticalité. Le masque tombe, révèle l’humanité.

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    De cette sobriété, de ces points de départ, au long de ce parcours sur le fil, si fragile, chacun peut recréer de son regard. Je vois une histoire d’origines. Un corps premier qui littéralement nait de l’obscurité, au début des temps dans le fracas d’un accord fondateur, suivi d’éclairs de décharges d’énergie. .. Des transformations. Des effarements et des soubresauts, la vision blafarde d’organes reptiliens, l’évidence de la structure des os qui affleurent sous la peau, avant que ne s’installe la chair, que s’incarne l’âme. Jusqu’à se révéler en l’idéal d’un corps entier et antique, lisse et asexué comme une statue sans aspérités, paradoxal, à la fois femme et déesse, concrète et abstraite, nue et révélée mais épurée et inaccessible par cette distance invisible entre l'être et sa représentation, dans l'ambiguité.

    C’était l’Effraction de l’Oubli de et par Camille Mutel, vu à Mains d’Oeuvres dans le cadre du festival Incandescences.

    Photos d'A.V. Tisserand avec l'aimable autorisation de la compagnie

  • Un peu d'air

    Mains d'Oeuvres s'ouvre, comme souvent, sur ses résidents: ce soir pas moins de cinq à la suite. J'aime toujours ce lieu, familier, patiné, jamais intimidant. On déambule ce soir de surprises en découvertes (toujours breves, format oblige) Mais entre temps toujours un moment pour boire un verre, discuter. Avant tout respirer: c'est le thême...

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    Question respirations, le hasard vient bien à propos: me permet de commencer la soirée avec Inari Salmivaara. Un grand bol d'air. En voix off: un songe de nature avec les accents d'un conte, d'une femme univers, d'un monde qui s'installe sur son rêve. Douceur et évidence. Le corps replace l'image, en douceur, sensations appaisées, sans émerger du sommeil. Jusqu'à un eveil en relaxation, façon position de yoga. C'est une agréable introduction aux voyages imaginaires.

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    Vers le Quebec d'abord, pour deux équipées dans les territoires de l'expressif et du bizarre. SSperance de la compagnie l'eau du bain déjoue les interprétations, croise les moyens d'expressions (corps, musique, textes, objets) pour exprimer ce que je reçois comme de l'inquiétude, l'exaspération du quotidien et de la relation. Un couple et des pierres, le corps comme instrument de musique electronique, mais qui sous les doigts de l'interprête et de son compagnon n'offre pas le même son. Des dialogues dans cette langue presque étrangère, hors contexte. De quoi charge-t-elle son corps avec cette pluie de pierres? De la promesse d''un enfant, d'un désir masculin? Tout semble souvent au bord de se diluer. La lutte amoureuse laisse des zones d'ombres, un goût de poésie âpre et d'inachevé, d'espoir renoncé, me laisse en état de curiosité.

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    On plonge dans une autre étrange déprime avec Alexis O'Hara, lui aussi de Montréal, qui brouille le show et le genre. La nuit chavire, douteuse et délavée. Ce personnage désabusé, Guizot la Nuit, supposé masculin, bricole au micro et à la console des romances lancinantes. Le chanteur au charme usé, semble atteint d'un spleen incurable, flotte entre deux airs et deux eaux, livre un concert déconcertant à force de boucles et d'échos surdosés et de monologues, cet l'assemblage toujours au bord d'imploser. Le principal intérêt du show et de placer sans repos et avec un humour plus que décalé le spectateur à contre pied, à ne jamais savoir qui parle et vers où, si le show commence ou est terminé. Aprés recherche il apparaît qu'Alexis O'hara serait généralement une femme. En entracte les metteuses en scène de la compagnie ACM proposent de sourire en partageant quelques affres de la préparation de leur Casimir et Caroline, présenté ici à la rentrée.

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     Camille Mutel retient notre respiration, laisse souffle coupé. La soliste poursuit une quête vers cet impossible: dénouer le paradoxe du dévoilement érotique, faire du neuf avec du nu. Son mouvement vient du buto, s'y appuie et s'en détache, maintenant d'un autre spectaculaire. Plus cérébral, plus distancié? Depuis l'offrande-manifeste, brûlante et tetanisée du Sceau de Kali (vu il y a 5 ans), le corps maintenant absolu explore en lui-même les ressources pour se montrer et se dérober dans le même geste. Se laissent deviner des visions archaïques, entre éclairs, torsions et chuchotements. Le corps pur jouet de la lumière, émancié à l'essentiel, se plie sous le regard et impudique glisse, lisse, puis se dérobe en équilibres arachnéens, se déconstruit vers l'abstrait. Visage confisqué par un masque, la personnalité est abdiquée, et la surface offerte. Le corps blanc et vertebreux, ni en chair ni voluptueux, se fixe en un objet érotique chargé d'irréel, de sensation vénéneuses, en désirs et en creux. Avant d'à nouveau s'échapper d'un lent renversement en une forme concentrée, comme trahi par l'effroi de sa propre vacuité.

    à suivre...

    C'était la première soirée de Respirations, à Mains d'Oeuvres, avec Inari Salmivaara (I am Lying), L'Eau du bain (Ssperances), Alexis O'Hara (The ce soir Show), groupe ACM (Je voulais juste manger une glace), Camille Mutel (Effraction de l'Oubli-extrait).

    Respirations continue ce dimanche avec encore Camille Mutel, Alexis O'hara, Inari Salmivaara, L'eau du bain, et aussi Mario Batista, Leila Gaudin, Cie Ginko, François Laroche Valière.

    Guy

    Photos (Inari Salmivaara par Pedro Alves, L'eau du Bain, Alexis O'hara, Camille Mutel par A.V. Tisserand ), avec l'aimable autorisation de Mains d'Oeuvres

     

  • Mamiko Mitsunada, Sosana Marcelino, Camille Mutel: premiers gestes assurés au Kiron

    C'est Philippe Verrièle qui avait signé la programmation de cette soirée au Kiron Espace, une raison suffisante pour medium_thumb_Mamiko_Mitsunaga.jpgcourir découvrir ces "premiers gestes".

    On a pourtant abandonné en chemin Mamiko Mitsunada, belle danseuse aux cheveux roux, et cela presque dés le début de son Rêve. Un solo riche et autant mimé que dansé, accompagné d'une bande son champêtre, puis contemporaine. Mais ses intentions sont perdues entre sa conscience et au moins la notre, quelque part dans le vaste cosmos. Qui dira pourquoi certaines rencontres ne se font pas? Un peu trop de tout à la fois ?

    Sosana Marcelino avait pour sa part déserté la scène, et pris possession de l'espace de la galeriemedium_thumb_Sosana_Marcelino.jpgd'exposition du Kiron. Choix judicieux pour que s'impose d'emblée toute la force de son solo. Peu frileuse et un peu folle, la donzelle transformait ce lieu un peu froid en terrain de jeux espiègles, habité d'amis imaginaires. Et de spectateurs subjugués par sa présence d'une rare évidence, le quatrième mur réduit en miettes. Avant, une fois débarrassée de sa jupe de tulle- était ce le passage à l'âge adulte?- qu'elle n'investisse les dimensions les plus inquiétantes de sa féminité, exprimant cette découverte à force de dérèglements furieux.

    C'était, pour finir, le retour (parisien) de Camille Mutel, cette même danseuse qui avait fait une apparition mémorable lors de son passage il y a un an à Bertin Poiré, pour un solo conclu par un devoilement d'une violence extrème, medium_thumb_Camille_Mutel_Kiron.jpgune soirée qui avait inspiré quelques belles lignes à Philippe Verrièle, justement.

    C'est encore du Sexe avec un grand S dont il était question, plus suggéré que montré cette fois ci, mais, pour cette raison même, non moins intensément présent tout au long de cette danse solo. Un solo trop intense et tragique pour que subsiste la moindre trace de vulgarité, en cet abandon douloureux dans cette position torturée, dos au public et renversée en arrière, écartelée, jambes ouvertes et haletante. Un solo plus construit que ce qu'on avait vu auparavant, ménageant quelques apaisements, alors que le le regard osait enfin cette fois se montrer. 

    C'était le festival premiers gestes danse à l'espace Kiron, c'était un peu Buto et on peut voir les mêmes danser demain (mardi), et puis encore le soir d'après.

    Et Sosana Marcelino reviendra -plus longuement- fin mars au Kiron.

    Guy