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La grande parade de Rodrigo Garcia et Mickey au Théatre du Rond Point

Le public rit franchement, la première fois qu'un comédien apparaît nu sur scène.

Le public rit très rarement, lors des trois longs monologues anti-consuméristes en espagnol du début. 

Le public rit quand même, quand on voit pour la première fois le mot "baiser" en sur-titres sur le grand écran.

Le public rit, quand les comédiens s'enduisent de miel.

Le public ne rit pas, quand rentre la figurante, encore chevelue.

Le public rit un peu, quand un des comédiens tond les cheveux de la figurante, il rit mais sans doute en réaction à des textes en sur-titres, relatifs aux dirigeants politiques et aux grèves.

Le public ne rit pas du tout, quand un comédien plonge des souris dans un aquarium (Il vaut mieux être escargot avec Jesus Sevari que souris avec Rodrigo Garcia), et les repêche avant la noyade.

Le public rit un peu, quand cette scène est interrompue, pour cause de panne vidéo.

Le public rit aux éclats, quand un comédien et une comédienne minent nus un coit crane contre sexe.

Le public rit beaucoup, quand apparait ensuite une famille entière de figurants pour monter en voiture.

Le public rit tout autant, quand les comédiens plongent dans la boue.

Le public rit, mais moins fort, quand on accroche par des fils des grenouilles à un comédien.

Le public baille, lors du long monologue final, et la projection de films de parachute.

Le public applaudit.

Le public sort du théatre, sur les Champs Elysées.

C'était la premiere parisienne d'Arrojad mis Cenizas sobre Mickey / Et balancez mes cendres sur Mickey de Rodrigo Garcia, avec Jorge Horno, Nuria Lloansi, Juan Loriente, et à la figuration le 8 novembre, Laurie-Anne Ivol, qui fait ce qu'elle veut avec ses cheveux, au Théatre du Rond Point, avec le festival d'Automne à Paris.

Guy

P.S du 11/11: A lire, Le Tadorne, Scenes 2.0, un air de theatre

 

Commentaires

  • Ce compte-rendu est hallucinant. En le lisant, il aurait très bien plus s'appliquer à "Approche de l'idée de méfiance" présenté par Garcia en Avignon, l'été dernier. Le processus est identique. Imposture totale.

  • C'est drôle. Parfois il y en a qui se branlent sur des trucs tout pourris en disant combien c'est beau. Et puis il y a l'inverse, il y a vous: ceux qui se branlent sur des trucs vraiment bien en disant combien c'est vilain.

  • Voilà qui est bien écrit "oulala". Se branler en écrivant...Vous avez oublié de préciser s'il y a éjaculation? Tant qu'à écrire sur Garcia, allons jusqu'au bout...

  • Merci de ton soutien Pascal...
    Pour ma part j'ai pris le parti de ne plus répondre aux commentaires de ce style (mais que je ne censure pas non plus, par principe), ça prend un temps sans fin et ça ne mène à rien. La dernière fois c'etait un acteur, dans le plus pur style: "viens le dire en face si tu es un homme". Que répondre?
    Cela dit, on peut reconnaitre à Mr Oulala qu'il écrit comme Rodrigo Garcia.

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