La Sombre Sautillante est une clocharde, elle est une princesse, un enfant.
La Sombre Sautillante bondit hors des cases, des classifications, et de près nous ressemble.
La Sombre Sautillante chevauche dans les rues un matelas en mousse.
La Sombre Sautillante voit notre monde en évidence: le papier des magazines, l’amour sur le visage des stars sur les affiches, le monde pour ce qu’il est et ce qu’il semble.
La Sombre Sautillante pleure sur la musique d’Aretha Franklin, danse avec celle de Peggy Lee.
La Sombre Sautillante, naive et burlesque, finit par exister.
La Sombre Sautillante vit avec une bassine de matière plastique rose.
La Sombre Sautillante vagabonde dans les rues, entre scène et écran.
La Sombre Sautillante pourrait sembler désœuvrée, mais c’est une œuvre à elle toute seule.
La Sombre Sautillante est en fait très occupée, d’une toute petite voix.
La Sombre Sautillante solidifie, casse la mélancolie.
La Sombre Sautillante nous fait voir l’humanité.
La Sombre Sautillante, conçue et interprétée par Isabelle Esposito, vue à l’espace 1789, s’est installée jusqu’au 10 février au Grand Parquet
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Guy
Photo d'Igor Gabolovki