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boris charmatz

  • Vu avant avignon: Charmatz et Balibar, la danse en rémission

    publié le 16/11/2008

    D'abord il leur faut arracher la peau qui colle sur le sol, à défaut de celle qui recouvre muscles et os. 

    danseuse-malade-3-Fred-Kihm.jpg

    Il leur faut gratter cette glue, ce placenta, avec les doigts, découvrir ce qui est caché dessous, le mettre à jour, ce qui est dedans aussi. C'est Boris Charmatz qui est à l'intérieur du camion, enfermé dans la boite, caché et montré à la fois, en tous cas déséquilibré, en danger, secoué en tous sens à faire sortir de lui tous les mots vrais. Ces minutes exacerbées, à elles seules valent tout. Le camion est conduit par Jeanne Balibar, ce camion est massif et sourd. A l'arrêt pesant à pousser comme les souvenirs oubliés. Une fois emballé, comme un taureau mécanique, aux phares aveugles, hors de contrôle à effrayer le premier rang, à dessiner des cercles vains et une chorégraphie lourde. Au volant Balibar dit les textes d'Hijikata, des textes qui creusent les origines, celles de l'existence autant que de la danse. Des textes durs, concrets, couverts de boue. Qui évoquent des corps souffrants, des corps boiteux, mous, arqués, crottés, malades, douloureux, pas glorieux. Les corps de Charmatz et Balibar sont blanchis et un peu nus, seule concession visuelle au buto, s'affalent l'un sur l'autre. Bien vulnérables et chétifs, s'offrent à la massivité du camion. "Les gestes morts qui sont dans mon corps je veux les faire mourir encore": ces mots et certains des gestes, encore en gestation, Charmatz les chantait déjà il y a quelques semaines . Il s'agit toujours et encore ici de mémoire, de refus des formes trop usées- abolies en une introduction "Boris brûle-t-il"-, et de recréation du spectaculaire. Ce soir en hommage aux mots d'un danseur, un hommage humble peut-être. Le résultat peut ne ressembler à rien, ou sembler déséquilibré, ou par certains aspects insatisfaisant, c'est qu'il est, toujours et encore, inédit et urticant.

    C'était La Danseuse Malade, chorégraphie de Boris Charmatz, avec Jeanne Balibar et Boris Charmatz, sur des textes de Tatsumi Hijikata, au théatre de la ville, avec le festival d'automne à Paris. C'était fini samedi.

    Guy

    A lire: bien culturel, et un témoignage décontenancé, Et (enfin!): Le Tadorne et Images de danse.

    photo par Fred Khim, avec l'aimable autorisation du festival d'automne à Paris.

  • Charmatz et Collignon surchauffent la Villette

    Il y aurait sur scène deux fous furieux, on aurait vite oublié qui serait censé faire le danseur et qui le musicien, et il y aurait des fils et des machines, des histoires de poulets et de camions poussés avec les fesses, d’hommes peints de blanc dans le noir et leurs corps entremêlés, à cause de ces textes échappés d'un happening dada, on pensera très fort au Be-bop Tango de Franck Zappa ("Jazz is not dead...but it just smells funny") on croirait même reconnaître une ou deux mesures de Dog Breath, les deux individus joueraient à se faire peur tels un savant fou et sa créature déjantée, le second luttant comme un dément pour prendre le contrôle de la console de son, on serait éclaboussé par les débordements suraigus d'un be-bop mutant et orgasmique, par des coïts bruyants de trompette naine et des voix de dessin animé doublés en H.P., des aveux régressifs, drôles, poétiques et douloureux, abandonnés au cours de l'exploration d'une jungle techno pullulante d’animaux bariolés, encombrée de bruitages effleurés et stridents, de bruits venus d'ailleurs, car tout pourrait arriver, des séquences de danses bras croisées ou renversées sur les épaules, des rafales d'onomatopées surchauffées, Colllignon entreprendrait de dresser le fil du micro, laisserait s’échapper des notes dans le micro pour qu'enregistrées elles se battent en boucle, ressusciterait le son d'Herbie Hancock lorsque durant les seventies il se figurait l'an 2000, ou quelque chose apparentée à une World music qui ressemblerait un peu à du Weather Report déglingué, funk, free et suraigu, comme des pièces de beauté tranchée à vif par deux garçons turbulents, d'éternels adolescents, facétieux et excités à s’escalader l’un l'autre, Charmatz disparaîtrait derrière l'écran et les pieds de son corps remueraient encore, il y aurait des gestes morts qui ne voudraient pas mourir vraiment, et des mots toujours dits avant, on se sentirait libre absolument à les voir se refuser toute limite, à nous laisser ressentir quelque chose d’essentiel sur ce que c’est de créer, on serait mort de rire d'un bout à l'autre, émus également, cela pourrait durer longtemps et tant pis pour le spectacle d'après, ils pourraient simplement improviser, ce serait beau, ce serait fou, tendre, et souvent de mauvais goût, et après à jamais disparu.

    C'était Boris Charmatz et Médéric Collignon, à la Grande Halle de la Villette, avec Jazz à la Villette 

  • Aatt enen tionon à Boris Charmatz

    Représentons-nous un immeuble dont on aurait enlevé la façade, mais où à chaque étage les habitants continueraient à se livrer à leurs activités quotidiennes, comme si de rien n'était. De telle sorte qu'un spectateur au dehors pourrait observer tous ces personnages simultanément, alors même que ceux ci seraient dans l'impossibilité de se voir les uns les autres. Partant de cela, on pourrait comme Perec en écrire un roman(s), ou le danser comme Charmatz. Dans les deux cas on obéirait à un système de contraintes, qui permettrait de mieux libérer la création.

    Dans la cour de l'Ecole des Beaux Arts, cette tour n'a que trois niveaux, et le ciel au dessus. Boris Charmatz au rez-de-chaussé, Fabrice Ramalingon au 1er étage, dans le rôle central- pourtant ingrat- du benjamin. Et, 4 ou 5 mêtres au sommet: Anna Mac Rae. A la disposition de chacun, quelques mètres carrés seulement pour terrain de jeu. La proximité du vide semble reduire plus encore l'espace tout en haut. Toutes ces contraintes posées, on croit d'abord comprendre qu' Aatt enen tionon, à l'instar d' Herses, est une pièce "contre". La verticalité s'oppose à l'habituelle horizontalité de l'espace scénique. Le silence tient lieu de non accompagnement musical- les chansons de P.J. Harvey ne se font entendre que le temps des échauffements des danseurs et de l'installation des spectateurs, c'est un temps pré-spectaculaire et ambiguë. L'isolement des danseurs dans ce dispositif aveugle fait obstacle aux interactions entre eux. La demi-nudité spartiate -T shirt blanc et culs nus- consacre le renoncement au costume... 

    hd2_aatt_enen_tionon_boris_charmatz_06__cathy_peylan.jpg

    Boris Charmatz écrit qu'en proie au vertige, il dut prendre le parti d'occuper la place la plus basse. Et en quelque sorte renoncer à maîtriser ce que ce passait au dessus. Doit-on le croire? La performance n'est pas tout à fait ce qu'elle semble. Malgré les choix radicaux, le désordre n'est qu'apparent. Les danseurs ne se voient pas, mais dansent en intelligence. Le déroulement est strictement structuré, borné par deux garde-à-vous pudiques, avec des moments d'errances, de recherches d'équilibres, de fulgurantes chutes et accélérations. Et de beaux instants de stupéfactions. Trois lunes suspendues délivrent la lumière, par épisodes de sur-exposition et de semi-obscurité. Entre les trois interprètes, il y a des appels et des réponses, d'invisibles communications, de surprenant mouvements ensembles. Chacun tient un rôle, une position. Anna Mac Rae est libre, au dessus de sa tête le ciel et l'infini, tout au loin autour d'elle la nuit et la ville. Elle s'envole dès le début sur la pointe des pieds. Lance haut la jambe, joliment, naturellement aérienne. Fabrice Ramalingon touche son plafond de la main pour éprouver les limites de sa cage. Boris Charmatz, à la base semble comme écrasé, au sol souvent. Jusqu'à ce qu'on constate que, d'un étage à l'autre, les gestes se partagent et s'échangent... mais qu'en raison des positions respectives des interprètes, nous sommes peut être dans l'impossibilité de percevoir ces mouvements en ce qu'ils ont de commun. Pourtant tout est à vue, pas de trucage ni de diversion, nous nous sommes installés, assis, debout, tout autour de la tour dans cette cour, dos aux vieilles pierres, les danseurs ainsi encerclés. Chacun a trouvé sa place, nul n'ose bouger. Toute l'attention est suspendue sur les corps, eux- mêmes contraints par ce dispositif extrême dans leurs derniers retranchements. Archarnés à danser quand même. Jusqu'à l'expression d'une beauté austère et brute. La vraie dance peut exister, en toute sincéré. Abrupte mais rigoureuse. Vive et âpre, mais pourtant exempte de violence: la charge de la nudité s'évapore dans la nuit, et nous ne ressentons aucune crainte de voir l'un de ces acrobates tomber de si haut. Les vulnérabilités s'exposent, mais restent inattaquées. On se sent plus détaché que devant Herses, plus serein, moins en tension, libéré, on renonce aux explications. Ouverts aux espaces dansés où s'engouffre l'imagination.

    C'était Aatt enen tionon crée en 1996, de et avec Boris Charmatz, avec aussi Fabrice Ramalingon et Anna Mac Rae , dans le cadre de Paris Quartier d'été.

    Encore ce soir vers la Grande Bibliothèque, et samedi devant le Théatre de Vanves

    Guy

    Photo par Cathy Peylan d'une représentation passée, avec l'aimable autorisation de Paris Quartier d'Eté

    ....et de jeudi dernier il y a les photos d'Agathe Poupeney... vues du ciel ?

    P.S. : pour faire suite au commentaire sévère du Tadorne plus bas, ci aprés une autre photo, plus dynamique mais sur un plan, toujours par Cathy Peylan :

    hd_aatt_enen_tionon_boris_charmatz_09__cathy_peylan.jpg
    La verticalité doit etre délicate à capter. A regarder les photos prises par Agathe Poupeney jeudi, on suppose que celle ci devait être postée à une fenêtre assez loin: l'inverse du point de vue du spectateur, qui regardait la performance d'en bas, à un tel point qu'Anna Mac Rae sur la plateforme du haut disparaissait parfois de son point de vue.  
  • Boris Charmatz: Retour sur Herses?

    Revoir Herses intéresse, fascine, mais sans rien éclaircir. On est pas plus avancé. Et encore moins à relire nos réflexions d'il y a un an. Naïvetés. On voit, on est frappé, mais sans en comprendre les raisons. Doit on renoncer à chercher un sens, d'ensemble? Tout juste persister à traquer des indices, pas plus? Pour commencer, on relit la feuille de salle: "Traversée critique des utopies (...) du corps naturel, du couple, de la communauté." Là on a quelques pistes: des oppositions. La seule approche possible serait-elle de tenter des définitions de la chose... mais en négatif? Par fragments. Sauf déja qu'il s'agit de danse, de toute évidence. Voilà pour le le positif. Mais à part ça? D'abord de quoi ne s'agit il pas?

    Aucune narration déjà. Ce qui est peut-être une bonne chose, un espoir de durer. Pas d' "histoire de". Juste au début quelques gestes de semeurs (?), mimés, sans explication. Pas de métaphore forcée, ni Dieu, ni tragédie, ni évocation d'un destin, ni dénonciation. Juste quatre, cinq corps qui ne seraient qu'eux-mêmes. Jusqu'à la nudité? Mais pour quelle raison? Cette nudité est inexpressive. En soit il semble qu'elle ne vaut rien: ramenée presque à l'absence de costumes. Comme un refus. Le corps n'est pas glorifié. Plutôt pataud. Sans s'affirmer jusque dans le ridicule. Cette nudité peut elle être vue comme une représentation de la naissance? De l'innocence? On avait cru voir cela chez d'autres, ici on ne voit rien de tout cela. Il faudrait que les gestes soient simples, émergents, vierges, en découverte, en explorations de leur vérité. Mais ce soir ce n'est pas le cas, on distingue du maniérisme, accompli avec gaucherie. Des postures tarabiscotées et jambe en l'air, mais qui auraient oublié leur achèvement. On tient enfin le début de quelque chose: des souvenirs d'autres danses, mais comme engourdies, léthargiques. Le printemps ne s'éveille jamais pour de bon. Se suivent des mouvements qui ne mènent à rien, courses gauches seins en main, tout le superbe reste en plan. Pas d'envolée. Des débris esthétiques, qui ne seraient pas posés là par hasard...mais pourquoi?

    Pour le second mouvement, toujours hasardeux, les corps se rencontrent. Un peu, mais dans une flagrante indifférence. Vagues frôlements, sans réactions, contacts incertains, rapprochements sans intentions. Tout sauf une représentation de l'attirance, de l'empathie, ni d'aucun autre sentiment. Puis des duos portés mous, danseuse balancée sur l'épaule comme un sac de linge. A nouveau une anti convention? Encore le refus du beau geste? Le pire pour finir: l'affalement de l'un sur l'autre, en une proximité inexpréssive, pour montrer ce qui ne se passe quand même pas quand le plus de peau s'épouse. Puis enfin le mouvement de groupe, mais en grappes. Les corps agglutinés et lents, englués ensemble. Tout au long-c'est un refus de plus- les lumières s'interdisent de montrer vraiment, économes jusque parfois aux limites de l'obscurité, pourtant créant à mi-parcours un soudain contraste, alors crues et blanches. Le véritable éclairage vient de la performance au violoncelle, qui pour l'essentiel prend place, après la danse. Une provocation comme le reste, provocation pas nécessairement à comprendre dans le sens agressif du terme, un dernier refus de l'interaction communément convenue entre la musique et le geste. Car pourtant les deux actes artistiques s'expliquent sans se rencontrer: comme chez Jean Pierre Robert l'instrument est utilisé au delà des approches  classiques, en explorant de nouvelles résonances, de nouvelles attaques, aux limites des cordes et du bois, de même que les gestes se jouent dans d'autres sens.  

    C'est fini, pour nous une seconde fois, on est pas plus avancé, et le contraste est frappant de par hasard revivre cette expérience juste après avoir vu Pietragalla. Dans Sade, il y a des audaces, de la créativité, mais solidement installées sur un socle d'expressivité, une base de romantisme, irréfutable et rassurante. On sait où on est, où du moins on sait d'où on part. Avec Charmatz, table rase des conventions, et là dessus reprise de fragments de langage déja-vu, ou d'anti-langage, dénoncé, c'est selon. C'est délicieusement intriguant et laisse sur une intéressante insatisfaction. Mais où va t'on? Est ce un nouveau vocabulaire qui est en construction, ou juste la déconstruction de l'ancien qui est montrée? Peut être faudrait il continuer à représenter Herses tous les 10 ans, pour sortir de l'engourdissement, et recommencer.

    C'était encore Herses(une lente introduction) ♥♥♥, de et avec Boris Charmatz, avec aussi Audrey Gaisan, Christophe Ives, Latifa laabissi, Alain Michard, cette fois avec Artdanthé.

    Guy

    P.S. : Boris Charmatz vient au Jeu de Paume (1 place de la Concorde Paris) présenter son film "Une Lente Introduction" mardi prochain 12 février à 19H, et en discuter. Avec les images de la création de Herses par la première distribution.  Et en attendant, Boris Charmatz s'explique un peu au CND .

    Re-P.S. Les musiques étaient d'Helmut Lachenmann, au violoncelle Andreas Lindenbaum

    PS. Aatt enen tionon est ici

  • Boris Charmatz: la révolution permanente

    André Malraux aurait dit - selon Romain Gary-: "L'Art c'est ce qui n'est pas". Bel aphorisme, et qui pose de beaux défis à qui se risque à parler d'art justement. Ce soir une chose au moins est sure: il s'agit ici de refus. Le medium_Herses.jpgrefus des codes de la discipline et du spectacle, le refus de la décence et de la joliesse, jusqu'au final: proposé en un état de corps indistincts et agglutinés, une triste masse de membres, de chairs et de nudités qui roule et s'affaisse sur elle-même. Soit l'exact inverse d'un bel et dynamique ensemble dansé. Avant ce rassemblement sans union, les interactions entre danseurs apparaissent accidentelles, hasardeuses, évoquent plus des manoeuvres d'approches animales que le sempiternel rituel de séduction dont la danse de couple tend à faire la représentation dans 80% des cas.

    Pour créer il ne suffit pas de tourner le dos à la tradition: avec des intentions voisines beaucoup s'abîment dans la lourdeur et la médiocrité, le premier moment d'ivresse passé, tous repères perdus, incapables de recréer un vocabulaire qui nous intéresse. On en a déjà vu plus d'un dans ce cas et c'est triste à se pendre. Mais chez Boris Charmatz c'est peu de dire que quelque chose se passe. D'incroyablement riche et dense, nouveau, passionnant. Ni sympathique, ni drôle, ni aimable. Quelque chose de peut-être trop dense pour une seule soirée. 

    C'est que le garçon, de formation académique, ne part pas de zéro. Mémoire et oubli se heurtent et se répondent. Les danseurs s'envolent quelques instants en figures classiques avant de s'effondrer en relâchements piteux, d'un grotesque très buto. Les portés mous se transforment en vagues affalements. La narration se trouve sans cesse brisée, l'action éclatée et décentrée en de multiples errances. L'éclairage se contredit d'un épisode à l'autre, la musique se pose en décalage, et l'anti-solo de violoncelle s'introduit après la danse. Les attributs masculins pendent de tous cotés, les developpés des danseuses s'ouvrent à rebrousse poil sur la crudité de leur entrejambe. Le corps a perdu ici toute sa superbe scénique et ce choix du nu facial et clinique, qui karcherise tout effet érotique, n'apparaît que comme l'un des moyens puissants mis en oeuvre pour affirmer le refus de la joliesse, le recherche de la radicalité.   

    Il s'agit d'une reprise, d'une pièce crée il y a 10 ans, et qui est resté un repère dans le mouvement contemporain. Boritz Charmatz avait 24 ans à la création, à peu prés l'age où un autre surdoué, Orson Welles commit Citizen Kane, l'âge où l'on renverse les règles de l'art pour en imposer des nouvelles. Une fois cet aspect historique venu à la conscience, c'était presqu'impossible de d'en abstraire. On a donc essayé d'écrire comme si on était en 1997. Cela fait il une différence? Notre regard est bien trop faible pour embrasser l'ensemble de la scène actuelle et en evaluer la créativité. Mais l'on se demande si cette pièce n'est pas plus révolutionnaire aujourd'hui qu'hier, à voir aujourd'hui tant de spectacles qui réinventent inlassablement la banalité. Et Boritz Charmatz a t il tenu ses promesses d'il y a dix ans? Oui, à en lire certains (Clochettes). mais pour d'autres, c'est moins évident (Image de Danse). Ceux qui iront le voir ce soir ou demain à Vanves avec Ardanthe  se construiront leur propre réponse.

    C'était Herses(une lente introduction) ♥♥♥, de et avec Boris Charmatz, avec aussi Audrey Gaisan, Christophe Ives, Latifa laabissi, Alain Michard au Centre national de la Danse.

    Guy

    Avec tout ça, presque pas le temps de se rhabiller, on va voir les danseurs de Daniel Leveillé mardi prochain. Pas frileux eux non plus.

    Photo de J-M Cima tirée du site du C.N.D. 

    P.S. : un second regard sur herses, ici

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