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  • Something Else?

    On l'a enfin ce soir vue de nos yeux pour de vrai, l'ultimate-work-in-progress-trash-performance, celle que si elle n'existait pas il aurait fallu l'inventer, le mètre étalon de l'éternelle toute dernière tendance, à chaque génération récrée- mais toujours la même!- avec enthousiasme et urgence, le truc tel que se l'imaginent d'un air entendu les gens normaux quand on essaie de les persuader de venir voir au moins une fois dans leur vie de la danse contemporaine avec nous: tout y est en effet et jamais dans le bon ordre: surtout d'abord des temps morts qui n'en finissent pas de mourir, à bouger eux mêmes tous les deux les projecteurs, les accessoires, la sono, les instruments de musique et  tous les objets superflus, et accomplir toutes les actions inutiles de ce genre, et aussi s'acharner à des actions censées être signifiantes, mais sans d'intentions claires, ni scénario, ni progression, sauf que la fille perd sa jupe au bout de trente secondes et que l'étourdie a oublié de mettre une culotte, et si distraite qu'elle garde le haut un peu avant d'avoir trop chaud, le garçon résiste tout de même quant à lui dix bonnes minutes avant de se retrouver à poils lui aussi, après inévitablement, tout dégénère très rapidement: à part ce à quoi on s'attend- et qui évidemment se produit dans les grandes lignes et en poses démonstratives-, en plus ils crient, chantent et ânonnent- Les Idiots de Lars von Triers pourraient passer pour des surdoués à coté- dans le meilleur des cas on distingue quelques phonèmes d'un anglais soap-variété, ils font souffrir des guitares désaccordées et à usage phallique, et font souffrir nos oreilles avec du larsen, jouent beaucoup avec des adhésifs aussi, sont fascinés par les fluides, et nous font bien sentir qu'ils pourraient allez encore plus loin (encore plus bas? encore plus haut?) s'ils voulaient mais le travail est en cours encore, pour explorer au 1er et au 13° ces deux originales thématiques: everybody-is-a-fucking- rock-star et regarde-c'-est-incroyable-moi-aussi-j-ai-des-organes-génitaux, mais en tous cas on ne comprend pas soi-même pourquoi en fin de compte on a aimé, alors que c'est exactement le genre baclé qui nous crispe d'habitude, mais le fait est qu'on les aime, peut-être parcequ'eux-même n'ont pas vraiment l'air de se pendre au serieux, et sur scène ne semblent jamais être d'autres personnes qu'eux mêmes, qu'ils ont de la présence à la tonne, que tout cela irradie une honnêteté brute dans le genre destructeur et régressif, too much pour être vraiment et méchamment provocateur, et presque tendre au fond-limite romantique punk- et qu'ils s'y croient moins que "La Zampa", et qu'on les remercie pour quelques éclats de rire libérateurs, surtout au vu d'une glissade nue dans l'huile et la bière, après toutes ces semaines à voir et écrire des spectacles si sérieux, on en avait bien besoin, et puis on investit: après tout peut-être feront-ils le Théâtre de la Bastille l'an prochain.

    C'était Stand by me/mad even (travail en cours) de la Compagnie Else, à Point Éphémère, devant cinquante personnes par terre sur des coussins au début et tout de même encore vingt cinq à la fin. C'était gratuit et ça recommence demain.

    Guy

    P.S. Voir des photos sur leur site 

     

  • Coriolan 22.04: plus lourd que la légende

    Contexte antique, mais allusions appuyées à l'actualité politique. Style Rome et ses banlieues bétonnées. Et les peuples vaincus parqués comme des esclaves. Bonnes "racailles" et vilains-méchants politiciens cyniques. Que d'originalité!  Belle scénographie. Des moments medium_coriolan.jpgemportés. De la provocation, mais si peu. Un peu de drôlerie dans la charge. Sur un texte sonnant à peine plus travaillé que pour Gabegie.Mais en moins la fraîcheur et l'urgence. Si lourd. De l'emphase avant tout. Et tout plein de bon sentiments. Perdus les acteurs, comme en roue libre, pas vraiment raccords, grandiloquence plus au moins dosée, chacun sur sa partition, sous employés, sans enjeux, un peu en répétition machinale des tics de la pièce d'avant. Et finalement, bien peu d'interactions entre eux. Surtout, chacun son tour, de la déclamation. Quelques beaux éclats, pourtant.

    Trés dommage. Surtout après un Maldororincandescent. Après un Claudel sur-vitaminé. Vivement Gabegie 8. Vivement surtout 2008. 

    C'était Coriolan 22.04 de et par J.F. Marrioti- compagnie Heautontimorouménos au Théâtre des Déchargeurs, jusqu'à fin mars.

    Guy

    P.S. En début de soirée, on a vu Moeno Wakamatsudanser un travail en cours à la fondation Boris Vian, Cité Veron. Ce soir elle recommence et ça promet. Et elle revient finir tout ça en mai, et au même endroit.

  • Boris Charmatz: la révolution permanente

    André Malraux aurait dit - selon Romain Gary-: "L'Art c'est ce qui n'est pas". Bel aphorisme, et qui pose de beaux défis à qui se risque à parler d'art justement. Ce soir une chose au moins est sure: il s'agit ici de refus. Le medium_Herses.jpgrefus des codes de la discipline et du spectacle, le refus de la décence et de la joliesse, jusqu'au final: proposé en un état de corps indistincts et agglutinés, une triste masse de membres, de chairs et de nudités qui roule et s'affaisse sur elle-même. Soit l'exact inverse d'un bel et dynamique ensemble dansé. Avant ce rassemblement sans union, les interactions entre danseurs apparaissent accidentelles, hasardeuses, évoquent plus des manoeuvres d'approches animales que le sempiternel rituel de séduction dont la danse de couple tend à faire la représentation dans 80% des cas.

    Pour créer il ne suffit pas de tourner le dos à la tradition: avec des intentions voisines beaucoup s'abîment dans la lourdeur et la médiocrité, le premier moment d'ivresse passé, tous repères perdus, incapables de recréer un vocabulaire qui nous intéresse. On en a déjà vu plus d'un dans ce cas et c'est triste à se pendre. Mais chez Boris Charmatz c'est peu de dire que quelque chose se passe. D'incroyablement riche et dense, nouveau, passionnant. Ni sympathique, ni drôle, ni aimable. Quelque chose de peut-être trop dense pour une seule soirée. 

    C'est que le garçon, de formation académique, ne part pas de zéro. Mémoire et oubli se heurtent et se répondent. Les danseurs s'envolent quelques instants en figures classiques avant de s'effondrer en relâchements piteux, d'un grotesque très buto. Les portés mous se transforment en vagues affalements. La narration se trouve sans cesse brisée, l'action éclatée et décentrée en de multiples errances. L'éclairage se contredit d'un épisode à l'autre, la musique se pose en décalage, et l'anti-solo de violoncelle s'introduit après la danse. Les attributs masculins pendent de tous cotés, les developpés des danseuses s'ouvrent à rebrousse poil sur la crudité de leur entrejambe. Le corps a perdu ici toute sa superbe scénique et ce choix du nu facial et clinique, qui karcherise tout effet érotique, n'apparaît que comme l'un des moyens puissants mis en oeuvre pour affirmer le refus de la joliesse, le recherche de la radicalité.   

    Il s'agit d'une reprise, d'une pièce crée il y a 10 ans, et qui est resté un repère dans le mouvement contemporain. Boritz Charmatz avait 24 ans à la création, à peu prés l'age où un autre surdoué, Orson Welles commit Citizen Kane, l'âge où l'on renverse les règles de l'art pour en imposer des nouvelles. Une fois cet aspect historique venu à la conscience, c'était presqu'impossible de d'en abstraire. On a donc essayé d'écrire comme si on était en 1997. Cela fait il une différence? Notre regard est bien trop faible pour embrasser l'ensemble de la scène actuelle et en evaluer la créativité. Mais l'on se demande si cette pièce n'est pas plus révolutionnaire aujourd'hui qu'hier, à voir aujourd'hui tant de spectacles qui réinventent inlassablement la banalité. Et Boritz Charmatz a t il tenu ses promesses d'il y a dix ans? Oui, à en lire certains (Clochettes). mais pour d'autres, c'est moins évident (Image de Danse). Ceux qui iront le voir ce soir ou demain à Vanves avec Ardanthe  se construiront leur propre réponse.

    C'était Herses(une lente introduction) ♥♥♥, de et avec Boris Charmatz, avec aussi Audrey Gaisan, Christophe Ives, Latifa laabissi, Alain Michard au Centre national de la Danse.

    Guy

    Avec tout ça, presque pas le temps de se rhabiller, on va voir les danseurs de Daniel Leveillé mardi prochain. Pas frileux eux non plus.

    Photo de J-M Cima tirée du site du C.N.D. 

    P.S. : un second regard sur herses, ici

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  • Maria Donata d'Urso fait sa nue

    Ralentissons, arrêtons tout, et regardons. Respirons doucement. Cette danse est très lente, de l'ordre des phénomènes infimes. Elle medium_Maria_Donata_D_urso.jpgnous évoque les performances de Cyndy Van Acker, celles de Myriam Gourfink, de Sumako Koseki, ou de Moeno Wakamatsu... Le dispositif scénique casse notre regard en deux, pour le restructurer radicalement. Par cette nouvelle organisation géométrique, qui crée une opposition entre d'une part la stricte horizontalité d'un plan de verre froid et transparent, et ces rondeurs chaudes et organiques qui évoluent de part et d'autre du plan. De même que la peau se transforme, lorsqu' elle s'orne d'un bijou.

    Plus l'on regarde, moins l'on voit. Et ainsi l'on peut voir quelque chose de nouveau. Une forme qui évolue en équilibre au dessus du sol. Formes au pluriel, car ce corps est fragmenté en parties nues, au dessus, au dessous de ce plan. Des parties ambiguës dont les positions sans cesse se reforment, et jamais le visage n'est vu. Dans cette semi obscurité et ce temps qui s'étire, on ne reconnaît plus bientôt jambes ou bras, fesses ou épaules, seulement des mouvements mystérieux de muscles et de chairs indépendant de tout ensemble connu. Juste à la fin sera restitué dans sa familière intégrité le corps d'une femme allongée, doucement soulevé et transformé par une lourde respiration. Est ce tout le long une évocation du regard amoureux, sans cesse étonné par le mystère enivrant et irréductible du corps de l'autre? Maria Donata d'Urso fait sa mue, se dépouille de jusqu'à son humanité, pour une expérience qui va au delà de la nudité, aux antipodes de toute théatralisation, de toute narration.

    C'était Collection Particulière de Maria Donata d'Urso, au Centre National de la Danse.

    Guy

    P.S.: plus tard dans la soirée Audrey Gaisan, Boris Charmatz et leurs camarades étaient nus eux aussi. Mais trés différement. Et la nudité n'était sans doute même pas le sujet. on essayera de comprendre nous même cela tout en l'expliquant demain. 

    reprise d'une photo d'Eve Zheim présentée sur le site du C.N.D. 

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  • Ersatztrip: 0%

    L'erotisme reste trés soft, la violence bien inoffensive, l'action s'estompera au final derrière le vaporeux d'un rideau de plastique. Juste en première partie quelques grimaces et medium_ersatz_20actionman_1_.jpgregressions félines, histoire de se faire peur un peu. Si peu. On comprend vite qu'il s'agit d'une réflexion désabusée sur le spectacle, qui se donne elle-même en spectacle. Où les danseurs sont ramenés à leur condition de produits-substituts (ersatz) de nos phantasmes, au même rang des action-men qu'ils manipulent.

    Est ce pour dire que tout est factice, que rien n'a vraiment d'importance ? 

    Avec tout le long une danse labélisée basses calories, saine pour les yeux et l'esprit, ni maladroite ni inintéressante du reste. Qui racole d'abord un peu coté hip hop, un coup ballet et un coup conceptuel-contemporain et déambulations en boucles. Qui nous offre pourtant un vrai et beau moment de trouble, quand une danseuse comme hors de son corps est portée, soutenue, manipulée par ses partenaires. Avant que la danse ne se complaise dans un style cabaret erotico-disco mais encore parfaitement exécuté.

    Tout celà est décoré de gadgets à la mode: chanson désabusée, ambiances techno-bruitistes, projections vidéo sur seins et abdos, récitatifs désincarnés, empilement funèbre d'objets divers de consommation et costumes variés. Des scènes à chaque fois in-essentielles, toujours pourtant bien amenées, changement d'ambiance toutes les cinq minutes chrono, le fait est que l'on n'arrive même pas à s'ennuyer.

    C'est un produit culturel light, qualité iso91000, ambiance easy listening pour les yeux, garantie sans émotions dangereuses, ni toxicité. A l'exact opposé du Pork-in-Loop vu précédemment. Difficile de leur reprocher, c'est après tout honnête, cohérent avec le titre et le concept.

    C'était Ersatztrip- ♥-de Christian Ubl, au Vanves theatre , toujours avec Artdanthe

    Guy

    ...et pourquoi tous ces petits coeurs? Les réponses bientôt, ça s'agite dans la blogosphère!

    P.S. : et Vincent Jeannot était là!

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  • T.R.A.S.H., l'art de la chute

    Au festival Artdanthé, les soirs se suivent mais décidément ne se ressemblent pas. La surprise ce lundi soir vient des Pays-medium_pork_in_loop.jpgBas. Mais plus rien à voir avec Rubens cette fois.

    L'accompagnement live a beau être retenu et acoustique-clarinette basse et violoncelle- l'inspiration est violemment contemporaine. Frénétique même, paniquée, hystérique, énervée. On ressent, dés les premiers instants tendus, que l'énergie sera le maître mot. Sans pouvoir encore se douter jusqu'à quel degré.

    La toute première chute, par sa violence laisse incrédule. Les suivantes aussi- bruits mats du choc des corps contre le sol- et ceci jusqu'à la fin, jusqu'au rire admiratif et nerveux. Portant à medium_trash_1.jpgson point d'exaspération ce commentaire radical, ironique, furieux de l'insupportable quotidien- qu'il soit amoureux, social, médiatique. Mis en évidence par quelques dialogues grotesques- le temps de laisser les corps éprouvés reprendre souffle, après s'être entrechoqués, avoir été renversés, projetés en l'air, précipités contre les murs.

    Rien de désordonné ni de bâclé dans ce jeu de massacre: c'est un langage chorégraphique résolument moderne et cohérent qui s'impose au regard par fragment et ruptures. Qui paradoxalement inspire une impression de rigueur et d'austérité, au delà de sa dimension provocatrice. Toute la différence avec des artistes tel qu' Ann Liv Young, qui bien que s'inspirant de thématiques voisines, en restent- faute de travail?- à une plate imitation du crétinisme contemporain. Rigueurévidente de la part des 7 performeurs, qui d'évidence doivent faire preuve d'une discipline digne des arts du cirque pour accomplir sans risques les prouesses physiques imposées. Avec tant de désinvolture affichée.

    medium_trash2.jpgC'est d'autant plus dommage, que- faute d'une scénarisation assez nette ?- toute cette énergie semble un peu trop se disperser, sans laisser dans notre mémoire, une fois la tempête passée, toute la persistance qu'elle aurait mérité de laisser. Pour que l'on garde vraiment alors le souvenir d'une performance d'exception.

    C'était Pork-in-Loop de T.R.A.S.H. ---dans le cadre du festival Artdanthe, au Vanves Théatre. Où nos voeux de dimanche dernier dernier ont été exaucés; une main anonyme nous a réservé durant la nuit une petite place en 2 dimensions et 24H/24H, sur le mur du fond...

    Guy

    P.S. du 15/2:on a donc inséré deux très dynamiques images capturées par Jean Michel Coubart,on est invité à s'étonner avec leurs 71 voisines, sur son site www.coubart.fr/jmcoubart/ , partie  http://www.coubart.fr/jmcoubart/ardanthe.

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  • Herman et Dalila

    Erika Zueneli, nous avait invité, il y a peu, à passer de l'autre coté du cadre avec Edward Hooper. C'est bien plus loin dans lemedium_Samson_and_Delilah_by_Rubens.jpg passé que nous devions remonter avec Herman Diephuis, pour y rencontrer Rubens et Jordaens, à en croire le programme.

    Il ne faut jamais lire les programmes. Ni les dossiers de presse. Ni la presse qui recopie les dossiers.

    Peut-être une fausse piste, cette promenade du coté des primitifs flamands, entrevus le temps de quelques poses dans un clair obscur distancié. Juste un prétexte, une judicieuse inspiration, un point de départ stimulant. Les personnages dès qu'ils s'échappent du tableau, n'en font qu'à leur tête. Dalila surtout, car Samson est un pantin, yeux gagnés par une panique muette, un jouet de chair et caoutchouc manipulé avec gourmandise et  affection par cette femme au corps de matrone. Un corps tel que celui de Dalila Khatir, on en voit rarement sur une scène de danse: le résultat est passionnant, et ceci écrit sans la moindre complaisance. De même qu'on l'entend rarement dans ces mêmes lieux une voix comme la sienne, à nous guérir de notre allergie au lyrique. Coté danse, la répétition des enchaînements se fait commentaire ironique- mais pourquoi le public de la danse ne s'autorise-t-il à rire que très prudemment? Le tout est aussi intelligent et froidement drôle que les dernières performances de Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna. Surtout totalement imprévisible, ce qui n'est pas si fréquent que cela, ouvert et surprenant du début à la fin.

    Cette conclusion, l'ancien testament (livre des juges, chapitre 16) ne nous donnera aucune clé pour la comprendre, tant mieux. Pas de tonte, ni de colonnes qui s'écroulent, mais simplement la plus tendre, la plus originale, la plus délicate des mises à nus que l'on se souvient avoir vu.     

    C'était "Dalila et Samson, par exemple" -♥-de et avec Herman Diephuis, avec Dalila Khatir aussi, dans le cadre du festival Artdanthe au Vanves theatre,où on se sent si bien qu'on voudrait s'y installer discrètement dans un coin, jusqu'à fin Mars au moins.

    Guy

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  • On Solde

    On en a lu tant de mal, on aurait aimé pouvoir en dire du bien.

    Pas moyen.

    Le Bazar du Homard- ♥-de Jan Lauwers au Theatre de la Ville

    Guy

    P.S. du 05/02 : hier Le Tadorne, aujourd'hui  JD, ont trouvé le courage d'en parler.

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