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Danse - Page 27

  • Ersatztrip: 0%

    L'erotisme reste trés soft, la violence bien inoffensive, l'action s'estompera au final derrière le vaporeux d'un rideau de plastique. Juste en première partie quelques grimaces et medium_ersatz_20actionman_1_.jpgregressions félines, histoire de se faire peur un peu. Si peu. On comprend vite qu'il s'agit d'une réflexion désabusée sur le spectacle, qui se donne elle-même en spectacle. Où les danseurs sont ramenés à leur condition de produits-substituts (ersatz) de nos phantasmes, au même rang des action-men qu'ils manipulent.

    Est ce pour dire que tout est factice, que rien n'a vraiment d'importance ? 

    Avec tout le long une danse labélisée basses calories, saine pour les yeux et l'esprit, ni maladroite ni inintéressante du reste. Qui racole d'abord un peu coté hip hop, un coup ballet et un coup conceptuel-contemporain et déambulations en boucles. Qui nous offre pourtant un vrai et beau moment de trouble, quand une danseuse comme hors de son corps est portée, soutenue, manipulée par ses partenaires. Avant que la danse ne se complaise dans un style cabaret erotico-disco mais encore parfaitement exécuté.

    Tout celà est décoré de gadgets à la mode: chanson désabusée, ambiances techno-bruitistes, projections vidéo sur seins et abdos, récitatifs désincarnés, empilement funèbre d'objets divers de consommation et costumes variés. Des scènes à chaque fois in-essentielles, toujours pourtant bien amenées, changement d'ambiance toutes les cinq minutes chrono, le fait est que l'on n'arrive même pas à s'ennuyer.

    C'est un produit culturel light, qualité iso91000, ambiance easy listening pour les yeux, garantie sans émotions dangereuses, ni toxicité. A l'exact opposé du Pork-in-Loop vu précédemment. Difficile de leur reprocher, c'est après tout honnête, cohérent avec le titre et le concept.

    C'était Ersatztrip- ♥-de Christian Ubl, au Vanves theatre , toujours avec Artdanthe

    Guy

    ...et pourquoi tous ces petits coeurs? Les réponses bientôt, ça s'agite dans la blogosphère!

    P.S. : et Vincent Jeannot était là!

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  • T.R.A.S.H., l'art de la chute

    Au festival Artdanthé, les soirs se suivent mais décidément ne se ressemblent pas. La surprise ce lundi soir vient des Pays-medium_pork_in_loop.jpgBas. Mais plus rien à voir avec Rubens cette fois.

    L'accompagnement live a beau être retenu et acoustique-clarinette basse et violoncelle- l'inspiration est violemment contemporaine. Frénétique même, paniquée, hystérique, énervée. On ressent, dés les premiers instants tendus, que l'énergie sera le maître mot. Sans pouvoir encore se douter jusqu'à quel degré.

    La toute première chute, par sa violence laisse incrédule. Les suivantes aussi- bruits mats du choc des corps contre le sol- et ceci jusqu'à la fin, jusqu'au rire admiratif et nerveux. Portant à medium_trash_1.jpgson point d'exaspération ce commentaire radical, ironique, furieux de l'insupportable quotidien- qu'il soit amoureux, social, médiatique. Mis en évidence par quelques dialogues grotesques- le temps de laisser les corps éprouvés reprendre souffle, après s'être entrechoqués, avoir été renversés, projetés en l'air, précipités contre les murs.

    Rien de désordonné ni de bâclé dans ce jeu de massacre: c'est un langage chorégraphique résolument moderne et cohérent qui s'impose au regard par fragment et ruptures. Qui paradoxalement inspire une impression de rigueur et d'austérité, au delà de sa dimension provocatrice. Toute la différence avec des artistes tel qu' Ann Liv Young, qui bien que s'inspirant de thématiques voisines, en restent- faute de travail?- à une plate imitation du crétinisme contemporain. Rigueurévidente de la part des 7 performeurs, qui d'évidence doivent faire preuve d'une discipline digne des arts du cirque pour accomplir sans risques les prouesses physiques imposées. Avec tant de désinvolture affichée.

    medium_trash2.jpgC'est d'autant plus dommage, que- faute d'une scénarisation assez nette ?- toute cette énergie semble un peu trop se disperser, sans laisser dans notre mémoire, une fois la tempête passée, toute la persistance qu'elle aurait mérité de laisser. Pour que l'on garde vraiment alors le souvenir d'une performance d'exception.

    C'était Pork-in-Loop de T.R.A.S.H. ---dans le cadre du festival Artdanthe, au Vanves Théatre. Où nos voeux de dimanche dernier dernier ont été exaucés; une main anonyme nous a réservé durant la nuit une petite place en 2 dimensions et 24H/24H, sur le mur du fond...

    Guy

    P.S. du 15/2:on a donc inséré deux très dynamiques images capturées par Jean Michel Coubart,on est invité à s'étonner avec leurs 71 voisines, sur son site www.coubart.fr/jmcoubart/ , partie  http://www.coubart.fr/jmcoubart/ardanthe.

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  • Herman et Dalila

    Erika Zueneli, nous avait invité, il y a peu, à passer de l'autre coté du cadre avec Edward Hooper. C'est bien plus loin dans lemedium_Samson_and_Delilah_by_Rubens.jpg passé que nous devions remonter avec Herman Diephuis, pour y rencontrer Rubens et Jordaens, à en croire le programme.

    Il ne faut jamais lire les programmes. Ni les dossiers de presse. Ni la presse qui recopie les dossiers.

    Peut-être une fausse piste, cette promenade du coté des primitifs flamands, entrevus le temps de quelques poses dans un clair obscur distancié. Juste un prétexte, une judicieuse inspiration, un point de départ stimulant. Les personnages dès qu'ils s'échappent du tableau, n'en font qu'à leur tête. Dalila surtout, car Samson est un pantin, yeux gagnés par une panique muette, un jouet de chair et caoutchouc manipulé avec gourmandise et  affection par cette femme au corps de matrone. Un corps tel que celui de Dalila Khatir, on en voit rarement sur une scène de danse: le résultat est passionnant, et ceci écrit sans la moindre complaisance. De même qu'on l'entend rarement dans ces mêmes lieux une voix comme la sienne, à nous guérir de notre allergie au lyrique. Coté danse, la répétition des enchaînements se fait commentaire ironique- mais pourquoi le public de la danse ne s'autorise-t-il à rire que très prudemment? Le tout est aussi intelligent et froidement drôle que les dernières performances de Brigitte Seth et Roser Montllo Guberna. Surtout totalement imprévisible, ce qui n'est pas si fréquent que cela, ouvert et surprenant du début à la fin.

    Cette conclusion, l'ancien testament (livre des juges, chapitre 16) ne nous donnera aucune clé pour la comprendre, tant mieux. Pas de tonte, ni de colonnes qui s'écroulent, mais simplement la plus tendre, la plus originale, la plus délicate des mises à nus que l'on se souvient avoir vu.     

    C'était "Dalila et Samson, par exemple" -♥-de et avec Herman Diephuis, avec Dalila Khatir aussi, dans le cadre du festival Artdanthe au Vanves theatre,où on se sent si bien qu'on voudrait s'y installer discrètement dans un coin, jusqu'à fin Mars au moins.

    Guy

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  • On Solde

    On en a lu tant de mal, on aurait aimé pouvoir en dire du bien.

    Pas moyen.

    Le Bazar du Homard- ♥-de Jan Lauwers au Theatre de la Ville

    Guy

    P.S. du 05/02 : hier Le Tadorne, aujourd'hui  JD, ont trouvé le courage d'en parler.

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  • Xavier Lot: Bienvenue à l'Humanité

    Au commencement, assourdi, le son de volées de cloches, mais ce sont de toutes simples ampoules que l'on voit pendre au plafond. Le danseur se glisse, de dos, pour les faire les unes aprés les autres se balancer. Ces lumières nous ouvrent dans l'ombre un territoire multiple et mystérieux, celui des voyages de Bienvenue BaziéQuand celui ci nous fait face enfin, on découvre que ce garçon est d'une incroyable beauté.

    Et au moment où le récit écrit par Xavier Lotse fait danse, c'est comme un seul mouvement enchaîné, puissant, virtuose, l'équivalent visuel d'un chorus infini et coulant de notes liées. Un récit fort, complexe et sincère, mais sans aucune naïveté.  

    Bienvenue Baziévient jusqu'à nous depuis le Burkina Fasso. Pour nous faire un beau cadeau avec cette performance. On ignore, pour notre part, à peu prés tout de l'état de la danse africaine contemporaine, on a simplement eu le sentiment de voir s'exprimer ici un art qui s'enrichit en traversant toutes les frontières, qui touche à l'universel, tout en cultivant sa mémoire.

    C'était, au Vanves théatredans le cadre du festival Artdanthe, "Welcome to Bienvenue" -♥♥♥- de Xavier Lot avec Bienvenue Bazié. Qu'on reverra en mai, Au Tarmac de la Villette.

    Guy

    P.J. : Bien avant Paris, Bienvenue Bazié était passé à Aix: comme en témoigne le Tadorne, ici

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  • Kataline Patkai: la reine lézarde?

    Kataline Patkai imite Jim Morrison à la perfection.

    Pour être exact, Kataline Patkai restitue parfaitement le personnage que le chanteur de The Doors créait sur scène, ce personnage qui a survécu au Jim Morrison privé. On pourra lire à ce propos les pages 81 à 92 de "Confessions d'une Groupie" de Pamela Des Barres, ouvrage de référence pour tout spécialiste sérieux en rockologie.

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    Danse "indienne", yeux clos, transe, pied de micro menaçant, balancement sensuel, sursauts, évocations orgasmiques, tout y est. Sauf le saut de l'ange dans le public: elle n'a pas osé. Sur le papier, c'était sûrement prometteur, de chorégraphier une gestuelle rock à priori trés étrangère à la danse, et d'incarner avec un corps féminin- là dessus pas d'équivoque- un mythe sexuel masculin.

    Mais voilà, sur scène, ça ne décolle pas. On se dit que tout est trés bien imité, et on en reste là, comme devant son lecteur de DVD. Pas plus stimulant qu'une parodie de Brian Wilson sous calmants.

    Fausse bonne idée? Projet mal travaillé? Pas assez structuré? C'était peut être un jour "sans", on se consolera en regardant ici un extrait de sa création précédente(Appropriate chothing must be worn), ou on retournera la voir au ranelagh ou au LMP en février/ mars dans l'espoir d'un soir "avec".

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    C'était, hier soir, Rock Identity (part one) -♥-, au Vanves théâtre, dans le cadre du festival Artdanthe.

    Guy

    P.S. : La même soirée, il y avait Bienvenu Bazié chorégraphié par Xavier Lot,on y reviendra après la pause

    P.P.S du 11 février: mise en ligne de 2 photos de Vincent Jeannot. Qui confirment que visuellement au moins, c'tait tout à fait ça.

    P.P.P.S encore plus tard: n'empéche qu'à chaque fois qu'on voit une vieille vidéo de Jim Morrison, on croit revoir Kataline Patkai...Il y avait quelque chose!

  • Christie Lehuede: auto-vivissection

    L'air pas aimable Christie Lehuédé, cela dès son entrée en scène, et on s'en sent aussitôt irrésistiblement proche. Rien medium_Christie_Lehuede.jpgd'aimable en effet, des talons aiguilles à la chevelure d'un rouge agressif, du regard mauvais aux traits crispés.

    Logique car elle joue un corps crispé, et pas heureux du tout, jamais serein, comme douloureusement contraint à l'exercice du spectacle. Souvent un bras tendu à l'horizontale, appuyé sur une jambe qui se fait plus longue que l'autre en un équilibre boiteux. Un corps à la recherche de la rupture et qui ne se permet un répit douteux que parvenu aux limites de l'essoufflement. Alors amplifié. Dans cet esprit, cinquante minutes de solo permettent bien des péripéties, des surprises, des reprises et des développements, tout cela dramatisé par une mise en lumière violente, une bande musique d'une rare intelligence. Le catalogue des postures érotiques n'y survit pas, parodié jusqu'à la grimace buto, exacerbé, exaspéré, et ce n'est pas par hasard que Christie Lehuédé convoque la gestuelle et les images de la boxe. Ce corps n'a aucune pitié pour lui-même, tenté par sa dévoration. Au bout du mal être, la déstructuration, comme et avec une poupée de Bellmer.

    On connaissait la non-danse, c'est peut-être à l'anti-danse que Christie Lehuédé s'essaie ici, le vocabulaire de la danse dans toute sa technicité mais comme révolté contre le genre lui-même.  

    Et à la fin à peine l'ombre d'un sourire pour saluer: bravo.

    C'était ce soir Autopsie d'une Emotion-1 de et part Christie Lehuédé, au théâtre le Vanves dans le cadre du festival Artdanthé, où l'on retournera souvent, et même demain déjà.

    Guy

  • 3 jours avant Atsushi Takenouchi

    medium_0123_Vie_Mort_2_1_.jpgCe n'est pas une photo extraite de La Nuit des Morts Vivants, ni d'un clip de Michael Jackson, c'est une annonce qu'on a reçue pour les prochains spectacles collectifs d'Atsushi Takenouchi à Bertin Poiré

    Mardi avec le groupe "Ground", mercredi avec le groupe "Wind" (et le feu alors?). Comme le vent buto souffle où et quand il veut, et surtout s'annonce au tout dernier moment, on est pas sur de pouvoir aller les voir se réincarner ,malgré toute l'envie qu'on en a.

    Donc exceptionnellement on en parle sans avoir rien vu. On y ira peut-être suivre les défilés improvisés, ces deux mêmes jours à 18H à partir du Centre Georges Pompidou.

    Guy

  • Mamiko Mitsunada, Sosana Marcelino, Camille Mutel: premiers gestes assurés au Kiron

    C'est Philippe Verrièle qui avait signé la programmation de cette soirée au Kiron Espace, une raison suffisante pour medium_thumb_Mamiko_Mitsunaga.jpgcourir découvrir ces "premiers gestes".

    On a pourtant abandonné en chemin Mamiko Mitsunada, belle danseuse aux cheveux roux, et cela presque dés le début de son Rêve. Un solo riche et autant mimé que dansé, accompagné d'une bande son champêtre, puis contemporaine. Mais ses intentions sont perdues entre sa conscience et au moins la notre, quelque part dans le vaste cosmos. Qui dira pourquoi certaines rencontres ne se font pas? Un peu trop de tout à la fois ?

    Sosana Marcelino avait pour sa part déserté la scène, et pris possession de l'espace de la galeriemedium_thumb_Sosana_Marcelino.jpgd'exposition du Kiron. Choix judicieux pour que s'impose d'emblée toute la force de son solo. Peu frileuse et un peu folle, la donzelle transformait ce lieu un peu froid en terrain de jeux espiègles, habité d'amis imaginaires. Et de spectateurs subjugués par sa présence d'une rare évidence, le quatrième mur réduit en miettes. Avant, une fois débarrassée de sa jupe de tulle- était ce le passage à l'âge adulte?- qu'elle n'investisse les dimensions les plus inquiétantes de sa féminité, exprimant cette découverte à force de dérèglements furieux.

    C'était, pour finir, le retour (parisien) de Camille Mutel, cette même danseuse qui avait fait une apparition mémorable lors de son passage il y a un an à Bertin Poiré, pour un solo conclu par un devoilement d'une violence extrème, medium_thumb_Camille_Mutel_Kiron.jpgune soirée qui avait inspiré quelques belles lignes à Philippe Verrièle, justement.

    C'est encore du Sexe avec un grand S dont il était question, plus suggéré que montré cette fois ci, mais, pour cette raison même, non moins intensément présent tout au long de cette danse solo. Un solo trop intense et tragique pour que subsiste la moindre trace de vulgarité, en cet abandon douloureux dans cette position torturée, dos au public et renversée en arrière, écartelée, jambes ouvertes et haletante. Un solo plus construit que ce qu'on avait vu auparavant, ménageant quelques apaisements, alors que le le regard osait enfin cette fois se montrer. 

    C'était le festival premiers gestes danse à l'espace Kiron, c'était un peu Buto et on peut voir les mêmes danser demain (mardi), et puis encore le soir d'après.

    Et Sosana Marcelino reviendra -plus longuement- fin mars au Kiron.

    Guy 

  • Le principe de solitude: 5 fois Heddy Maalem

    On a retrouvé ce soir 5 raisons de ne pas désespérer de la danse (La pure, la vraie danse, celle qui se tient à l'écart de medium_solitude_5.jpgtoute pluridisciplinarité, à la différence par exemple des performances de Roser Montllo Guberna et Brigitte Seth, remarquables mais dans un autre genre). 

    5 expériences passionnées qui nous guident loin des écueils sur lesquels nous nous étions naufragés lors de nos dernières errances: le néant conceptuel d'un coté (Vera Mantero), la démonstration virtuose de l'autre (Emio Greco). 5 solos et pour une seule soirée c'est presque trop, tant à chaque fois tout semble neuf et réinventé.

    5 solos dirigés par Heddy Maalem. Dont deux au moins- "Un petit moment de faiblesse" medium_solitude_3.jpgpar Aline Azcoaga et "Reconstruction de Vénus" par Laia Llorca Lezcano"-seraient sans doute de nature à ravir même les inconditionnels de la danse classique. Pour peu que ceux ci ne soient pas rebutés par les tenues: slip et bonnet de bain excentrique pour la première danseuse, simple nudité par la seconde- on va céder à la facilité et qualifier cette nudité de boticellienne.

    Des styles contrastés pourtant: quand Laia Llorca Lezcanolà virevolte en pas enchaînés sur fond de Vivaldi, puis s'introverti délicatement, Aline Azcoaga joue plutôt en continu sur la décontraction et le rebondissement, évolue en balancements. Pour surprendre d'autant plus lorsqu'elle revient plus tard medium_solitude_1.jpgnous exposer "La formule des hanches": c'est une toute autre atmosphère qu'elle installe, plus abstraite et géométrique- la musique de Stockhausen n'est sans doute pas pour rien dans cette impression-et- même plus surprenant encore- sans alors ennuyer.

    Les garçons- Serge Anagonou et Shush Tenin, trichent et nous font le solo de "La pratique de l'ombre"à deux. A moins qu'il y ait là une énigme à résoudre: on choisira de croire qu'il n'y a qu'un seul personnage qui à force de heurts et de sensualité se découvre en miroir, qu'il est peut être question de gemmeléité.

    Pas moins fascinante et pas seulement pour son physique, Simone Gomis, dans un crescendo athlétique et quasi- medium_solitude_4.jpgterrifiant, qui se résout en un alanguissement final, d'une exceptionnelle charge érotique.

    C'était Le Principe de Solitude d'Heddy Maalem, ce soir au théatre Artistic Athévains, et surtout c'est demain encore.

    Dans le cadre du festival Faits D'hiver dont on saura tout bientôt avec le Tadorne, en blog et en live à la fois.

    Guy

    P.S. : On a rajouté plus haut 4 émouvantes photos (mais comment choisir!), avec l'aimable autorisation de Vincent Jeannot (Photodanse) 

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