Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Breve - Page 5

  • Loretta Strong- variation

    Il y a des pièces dont jamais je ne me lasse, parce qu'objets étranges tels des météorites tombées de mondes inconnus, qui changent d’aspect lorsqu'on entreprend d'en faire le tour, énigmes sans solution. Irrésumables. Je me réjouis de chaque relecture tentée en mise en scène, de chaque tentative, escalade, déconstruction, restauration.... D'autant plus que je ne me réfère pour ma part, à aucun mètre étalon. J'ai deux de ces pièces en tête. Loretta Strong, de Copi, est l'une d'entre elle .
    Une fois rappelé qu'il s'agit d'un monologue échevelé, dans la bouche d'une astronaute en perdition (Qui m'évoque de plus en plus Barbarella, même époque), qu'il y a des vénusiens, des rats, etc.. je ne sais dire un pitch plus élaboré. Les repères implosent et la narration s'éclate sur les murs. Ce qui me plait: un texte absurde et jubilatoire, traversé d'éclats de désespoir, d'un mauvais gout sublime. Cette farce résonne dans mes oreilles comme le cri impuissant de l’inéducable désagrégation du corps.
    Ce soir ça commence fort, par très peu justement. A contre-courant. Par une habile résistance à la frénésie du texte, à laquelle beaucoup d'autres mises en scène cèdent d'emblée au risque de essouffler. Donc maintenant le silence. Très long. A son bureau, une femme contenue, habillée serrée, jupe et tailleur. Des gestes fonctionnaires. Enfin la voix, mais blanche, avec des annonnements qui retombent, gardent la panique à distance. Qui évitent l'engagement. Le visage, le corps, trahissent des signes avant-coureurs du déferlement, mais tout en nuances. 
    Évidemment, à un moment donné le barrage va céder, tout se dérégler. Mais là encore le travail du corps, de la voix crescendo, vont s'écarter du convenu. Inattendu, jubilatoire forcement.

    Loretta Strong - Voyez-Vous (Vinciane Lebrun) -6235.jpg

     
    Loretta Strong de Copi, mis en scène par Florian Pautasso avec Stéphanie Aflalo, vu Théâtre de l’étoile du Nord le 23 mars 2019, ce soir encore, dans le cadre de Copiright jusqu'au 30 mars.
     
    Guy 
     
    photo par Vinciane Lebrun-Verguethen avec l'aimable autorisation de la compagnie
  • Lilith enchainée

    Nue et fardée, attachée en cordes shibari, Lilith se balance d'une nonchalance d'esclave impudique. Ressent-elle peine, ou plaisir? Passée une première latence en clair- obscur, la femme se pose et plonge dans un songe lent. Elle se délasse, peu à peu se délie aussi. S'étire, s'ouvre et s’étend. La nudité qui s'offre à voir, mais sans consentir à un début de connivence, suggère le contrôle et l’autorité. Des poses pour soi, être vue juste pour s'affirmer. Plane une riche ambiguïté: les liens étaient-ils dés le départ un leurre? Et la soumission: une illusion, juste un jeu consenti ? Était-elle attachée mais déjà libre, totalement? Seul notre regard captivé ... sans être tout à fait dupe pourtant. Se manifestent de l’intérieur des pulsions irrépressibles, doublées par les percussions, une effusion de gestes et de sons. Dans un crescendo d'une juste construction dialoguent l'animalité et l'élaboration d'une sensualité plus sophistiquée, c'est un rite joyeux et hédoniste. Il y a un contraste entre les rondeurs lentes et la frénésie rythmique, détente et tension. Les gestes lascifs s'émancipent du sol en sauts espiègles. Lilith en tenue d'Eve conquiert l'espace scénique entier et abolit les frontières, trouble au sol la noire ligne de poussière en un beau chaos. Elle s'expose sexuelle, franche et souveraine. Sa vulve à vue telle celle de Baudo, emporte tout. Tout au long de cette parade gaie, le corps est érotique bien sur, avec autant d'évidence politique, manifeste d'un féministe qui se libère de tout puritanisme et de toute morale utilisée comme instrument de domination. 

    danse,marinette donzeville,le géérateur,faits d'hives

     
    Là, se délasse Lilith... de Mariette Dozeville , avec Uriel Barthélémi (musique), vu le 18 février 2019 au Générateur avec le festival Faits d'Hivers
     
    Guy
    photo d'Alain Julien avec l'aimable autorisation de la compagnie
     
  • Le miracle permanent

    La scène jonchée d'objets d'abord sans sens, l'homme s'y affaire, danse. C'est à dire qu'il construit, gestes après gestes, suit une pensée, organisée vers une finalité. Ses mouvements sont poétiques, ses mouvements sont pratiques, en même temps. Ce processus est lent, tout semble si fragile. Tout oscille, branle, dans le mobile géant qu'il assemble. Tout entier le corps en grâce, s'engage dans cette construction , s'y plie, en est le centre de gravité, la variable d'ajustement. Ce corps surprend, émeut d'acrobaties limites, par l'équilibre improbable qu'il maintient. Réalise un miracle modeste et permanent, en poids et contrepoids. Il y parvient. Il y a là deux œuvres à voir. Celle performative dans la durée, soutenue par la musique, celle de l'action qui se fait, espère, entreprend. Et celle de l'instant donné, le moment de la fin, le résultat obtenu: une construction inattendue et en suspend. Cet instant là demeure encore un peu lorsqu'on se lève pour quitter les lieux, baigné d'un optimisme raisonnable. La vie est sans doute aussi fragile que cela, possible pourtant, et ce qu'on en fait.
     
    Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.- Guillaume d'Orange

     

     

    h o m (résidence #1) from Groupe FLUO on Vimeo.

     

    H O M de Benoit Canteteau , vu au Générateur de Gentilly le 18 février , dans le cadre du festival Faits d'hivers

    Guy

  • Compte à rebours

    Des moments dits "fragiles". Ces fameuses sorties de résidence, qui se dévoilent à reculons, dans l’ambiguïté de l'inachevé. Que l'on doit considérer obligatoirement avec bienveillance- comme s'il était possible de s'abstenir de tout jugement. Mais aujourd'hui pas d'embarras, plutôt l'excitation qui me gagne, à deviner les pièces du puzzle prêtes à s'assembler, m'interroger sur celles encore à venir. De l’excitation: une pensée tient ensemble ce qui est déjà montré, marque la différence avec le flou, le vague mouvement. Plus q'un squelette Aujourd'hui c'est le cas: au centre une pleine conscience, du temps qui passe et ne repassera pas, qui nous rapproche toujours plus du sujet, symbolisé par un crâne qui dit beaucoup de l'indicible. La mort. La mort: le mot est lâché, sujet si obscène. Le propos sera-t-il grave ou ironique, inquiet ou fataliste, universel ou intime? Sans doute tout cela concilié. Il n'y a pas de lumières à voir, ni de costumes vraiment, alors j'imagine, pour me tromper déjà. Et je m'interdis de parler de ce que je vois. Sauf partager ce constat que l'évocation de la mort, en récit, en conte, en mouvement, en scénographie... se fait justement par son contraire: montrer, compter, faire sentir le temps d'avant de la vie, ce temps qui n'est pas retenu. Et puis il y a ce titre, à mourir debout...

    51931692_258751658369905_7542146959016984576_n.jpg

    MMDCD de Christine Armanger (étape vue à Micadanses le 8 février 2019), prochaine étape au Théâtre de Vanves pour la (Déca)danse (festival Artdanthé)

    Guy

    photo avec l'aimable autorisation de la compagnie

  • Un soir pas comme un autre

    Clotilde Béoutis, primo-spectatrice samedi au Générateur, raconte Show Your Frasq #4:

    Tout commence par d’épais rideaux de velours rouge, et un petit soleil tamponné sur nos mains. Ce n’est pourtant ni l’entrée d’un théâtre, ni celle d’une boîte de nuit, ou peut-être un peu des deux à la fois. Au milieu des spectateurs qui entrent timidement, un verre à la main, se glisse un petit chien frétillant. Au centre, un ange passe, au sens propre seulement, et s’installe devant sa batterie. Il ne joue pas cependant, et fixe désespérément quelque chose que nous ne pouvons pas voir. A ses pieds une jeune fille dort, serrant son oreiller comme s’il s’agissait de sa dernière attache avec la réalité. La musique commence. Au fond, dans une petite tente qui rappelle celles des SDF ou des migrants, se cache l’allégorie de la république. Un sein à l’air, la Marianne des temps modernes nous raconte des histoires de la guerre, de toutes les guerres, sous les regards amusés d’enfants qui miment le bruit des fusils en sautant sur du papier à bulle.

    2018-12-15 20.49.31.jpg

     

    Le chien, lassé des spectateurs, vient lécher la nourriture que son maître se tartine lui-même sur le corps.

    2018-12-15 20.56.17.jpg

     

    Une danseuse nous propose de tirer des cartes sur lesquelles sont inscrites des contraintes rythmiques ou corporelles pour la faire danser.

    2018-12-15 20.38.48.jpg

    2018-12-15 20.38.53.jpg

    Petit à petit, l’ambiance s’électrifie. Les personnages se réveillent. Le niveau sonore augmente, les danses s’emballent. Deux hommes miment un combat. Les enfants s’en mêlent, avec plus de sérieux que les adultes.

     

    2018-12-15 21.54.59.jpg

    Au centre, insensible à ce qui se passe autour d’elles, deux personnes valsent, casques vissés aux oreilles pour ne pas entendre le bruit ambiant.

    2018-12-15 21.20.27.jpg

    Les spectateurs sont invités à participer, à danser, à écrire des vœux sur un petit carnet, à se mettre tout nu dans un lit ou à prendre un cours express de mandarin.

    2018-12-15 22.14.54.jpg

    Le quatrième mur se brise. Le combat s’intensifie, les performeurs se rassemblent peu à peu au centre de la pièce. Un homme et une femme nus et enlacés roulent à terre, puis se lèvent et marchent droit devant eux, les yeux fermés. Ils bousculent des spectateurs surpris.

    2018-12-15 22.06.37.jpg

    Certains sortent reprendre un verre, d’autres attendent la suite. La nuit ne fait que commencer

    Clotilde Béoutis

    C'était Show your Frasq #4 au Générateur le 15 decembre Avec Margot Blanc • Isabelle Clarençon • Sonia Codhant • David Noir • Ismaera Takeo Ishii • Alberto Sorbelli • Elizabeth Saint-Jalmes • Adrien Solis, Deus & Jaya • Cyril Leclerc • Julien Haguenauer • Marc Planceon • Georges Lesayah, Ida Helene Heidel, Claude Barthélemy & Frédéric Bouquet • Claire Faugouin • Éléonore Didier & Lucia Soler • Olivier Chebab, Thomas Laroppe, Céline Paul, Nicole Ah-Von, Valérie et David Dreyfuss, Elena Missini, Niataé Le Fripon, Valentine Mizzi, Aitana Lou, Alexandre Morzy • Eleni Lni • Anna Ten • Anne-Sarah Faget

    Photos Guy

    lire aussi

    Show your frasq #1

    Show your frasq #2

  • Go West

    Après Cirkopolis l'an dernier, avec toujours autant d'énergie, le cirque Eloize part à la conquête de l'Ouest. Duels, chemin de fer, lassos, chercheurs d'or, girls, bagarre de bars... la troupe jongle sur scène avec les mythes du western qu'elle enchaîne ultra rythmés, la locomotive recyclée aussi sec en piano de saloon. Le propos est gai et léger, décalé, traité façon cinéma, avec onomatopées, accélérés et ralentis. Les corps jubilent toujours bien haut haut, virevoltent avec de généreuses acrobaties. Si les voix, violons guitares et mandolines parfois jouent la mélancolie country, façon Johnny Cash et Poor lonesome Cow-boy, c'est juste pour obéir aux lois du genre, pour de rire, avec entrain et sans tristesse. Le cirque Eloize donne envie de sourire, de rire et danser, on a 10 ans!

     

     

    Saloon, du cirque Eloize, vu au 13eme art le 12 décembre.

    Encore jusqu'au 6 janvier.

    Guy

  • Sur le terrain

    Moi, je n'aime pas le foot. Tous les rites, les vestiaires, les slogans, les chansons, le ballon, le spectacle, la pratique... Mais celles-ci ce soir-sportives et/ou performeuses- font équipe, une équipe 100 % féminine. C'est qu'elles placent là l'enjeu  (et leur jeu, sur le terrain et sur la scène): investir un territoire préempté par les hommes. Rebecca Chaillon utilise ses méthodes à vif, approches rusées et osées, transgressives et incarnées: déconstruire par l’excès. Elles mouillent le maillot. Érotisation publique du sport féminin par ici la répétition de la nudité, ambiguïté des corps, pizzas et bières des spectateurs dits sportifs, enthousiasme et l’idolâtrie des fans, esprit d'équipe et chauvinisme, violence et  fraternité/sororité, sueur et effort, terre remuée. Tout y est, en mouvements et énergie, emboîté là, d’après le pire et le meilleur, livré à notre jugement, à nos sensations. La proposition réussit à dépasser la contradiction d'attirance et répulsion, entre l'appropriation par les femmes de ce sport et de ses valeurs, et la dénonciation de ses travers. En évitant, avec audace et humour, le prêche militant. Dans la partie parlée, la colère fuse et s'explicite, guettée par l'épuisement et la confusion. Chacune des voix porte un point de vue singulier, de par chaque motivation première- sportive, amoureuse, sociale, intellectuelle... et les approches politiques. Ce discours des possibles est à la portée de vieux mâles blancs.
     

    le baiser - Rebecca Chaillon - Crédit photographique Sophie Madigand.jpg

     
    Où la chèvre est attachée, il faut qu'elle broute par Rebecca Chaillon vu à la ferme du buisson le 17 novembre 2018.
    Au carreau du temple les 29 et 30 novembre.
     
    Guy
     
    Photo de Sophie Madigand avec l'aimable autorisation du carreau du temple
  • Requiem , regard nouveau

    Une nouvelle contribution de l'ami François, trés en forme:

    Un spectacle très souvent s’oublie. Quand le mot 'spectacle' n’a jamais semblé aussi déplacé que ce soir-là, les 100 minutes de traversée du Requiem pour L. sont inoubliables, chargées d’une gravité rare.

    Fabrizio Cassol, musicien, et Alain Platel, chorégraphe, se sont retrouvés pour aborder le Requiem de Mozart. Cette œuvre est un monument du répertoire classique, et les circonstances de sa création contribuent certainement à sa notoriété. Mozart fut emporté par la maladie avant d’avoir achevé la composition de cette messe des morts. L’inachevé historique est un appel à pousser l’œuvre vers d'autres territoires.

    Sur scène se déploie un autre monument : un assemblage de stèles qui rappelle le mémorial de l’holocauste de Berlin. Pour les acteurs du Requiem pour L., qu’ils soient musiciens ou chanteurs, les stèles deviennent un banc, un socle de présentation, une mini-scène, une table. Le mémorial devient lieu de vie, lieu de danse et de musique.

    A l’image de cet exemple du décor et de sa fonction, le Requiem pour L. mêle la vie à la mort. Jusqu’à l’extrême. Un immense écran remplit le fond de la scène. Pendant toute la durée du Requiem, un plan fixe montre L. , alitée, entourée par des proches qu’on ne peut que deviner. L. va s’éteindre peu à peu sous nos yeux, pendant que devant elle, les musiciens et chanteurs jouent, dansent et chantent. Ce requiem est une expérience bouleversante de rencontre frontale avec la mort, mais il affirme avec force que cette rencontre a lieu depuis le monde des vivants. Le spectateur se retrouve placé dans une situation où il côtoie la mort , un dispositif où paradoxalement la confrontation crée l’acceptation et peut-être même l’oubli car pendant que L. agonise, la musique, le chant et la vie continuent.

    Les thèmes et les airs célèbres du Requiem sont adaptés ici dans un mélange de musique sacrée, de jazz et de musique africaine. Cette version audacieuse nous fait prendre conscience du formatage inconscient et des préjugés qui nous habitent. Par exemple, celui qui fait apparaître étrange de voir les airs lyriques du Requiem de Mozart chantés des blacks, par une soprano et un baryton africain habillés selon les codes vestimentaires du rap black et chaussés des bottes de caoutchouc des mineurs sud-africains. Le métissage inouï voulu par Cassol et Platel nettoie complètement les habitudes d’écoute et de regard.

    requiem pour L _ chris van der burght.JPG

     

    Vu le 26 septembre 2018 à l’Avant Seine à Colombes. Programmé au Théâtre National de Chaillot du 21 au 24 novembre 2018

    Photo : © Chris van der Burght , compagnie Les ballets C de la B

  • Dégenré

    Comment la percevons nous, cette danse, à nous troubler?  Cette danse serait en potentialités, toute en choix. Virile ou féminine, selon. Nue ou maquillée, les danseurs barbus ou glabres, en robes ou costumes, leurs mouvements secs ou enveloppants, doux ou brutaux, nos regards complices ou distants. S'habille-t-elle de stéréotypes et d'implicites? Quand se dévoile-t-elle vraiment? Que se permet-elle, que nous permet-elle de voir et de vouloir? Notre regard a-t-il un genre? Des préjugés, des intentions plaquées. Maria Montero joue avec mes perception, me questionne. A la fin le moine est fait, déshabillé.
     

    Men's day.jpg

     
    Men's Day, de Maria Montero à l'Etoile du Nord , le 30 octobre 2018, dans le cadre des festivals Zoa-Zône d'occupation artistique, et Avis de turbulence.
     
    Guy
     
     
  • Plus de dimensions

    Principe: les danseurs se coulent dans les moules d’œuvres musicales déjà abouties, en explorent les possibilités, en repoussent les limites. A chacun son approche, sa stratégie, son appropriation. Les sons nous entourent, mais la physicalité s'impose tout autant, dans toutes ses dimensions. Vincent Laubeuf installe un imaginaire puissant, des bruits et conversations, des rumeurs d'ailleurs. Eli Farmaki s'y fraie un chemin sensible, sur elle-même tourne lentement, s'y glisse humblement, se laisse colorer de sons.

    En chair et en son #4 - Efi (9)ok.jpg

     
    Teddy Ramasike sur la puissante composition de Jacob Elkin décline un vocabulaire du buto dans ses fondamentaux-mais est ce trop? - le pathos comme une malédiction. 
    Même prise de contrôle par Tina Besnard sur la musique de Benoit Bories, sa composition est forte et saisissante, m'emmène dans des territoires d'effroi.
    Juju Alishina rentre en belle résonance avec le récit musical d'Ivan Magrin Chagnolleau, des respirations oppressantes au son des gouttes d'eau. Son costume de pluie, et sa danse vive, en complémentarité.
     

    Juju (13)ok.jpg

    C'était la session 1 du festival 2018 En Chair et en Son (rencontres buto et musique acousmatique), avec Incarnations, Until I become nothing, Le corps contraint, Aerial 01 au Cube, le 25 octobre 2018.
     
    Guy
    Photos par Fabrice Pairault avec l'aimable autorisation du festival