Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

theatre - Page 3

  • Du sang, pas de larmes.

    L’histoire que raconte Marlowe, on la connait bien: le duc de Guise, la saint Barthelemy, la Reine Margot (merci Dumas, merci Chéreau!)…. On parvient à s’accrocher à l’intrigue (si l’on y tient), même ce texte déstructuré, caviardé de familiarités, secoué dans tous les sens, avec une ironie, une désinvolture, une aisance plutôt revigorante. Henri de Navarre ne parait ici pas si éloigné des chiens de Navarre (essayés et approuvés ici même). Sens et thèmes résistent à ce traitement: hypocrisie des jeux de pouvoir de tous temps, valse des pantins sur les trônes, religions instrumentalisées… . Mais s’il n’y avait que cela, ce serait juste moraliste, édifiant...

     

    théatre,marlowe,théatre de vanves


    Il y a plus : l’énergie, de six jeunes gens qui bondissent de rôle en rôle en retournant leur veste, littéralement,  burlesques,  cette fois papistes, l’instant d’après parpaillots. Mais là encore ce serait (juste) distrayant, sympathique. Ce qui me fascine ici, c’est l’art et la manière de représenter du début jusqu’à la fin la violence sur scène, sans la reproduire, sans la montrer… Du massacre dès le titre, assassinats, batailles, viols, exterminations, intimidations,  tortures, attentats…. Sans trucages ni coups semblant échangés, mais tout en allégories et distance, jeux de mimes et procédés. De quoi en rendre l’évocation supportable, toujours inquiétante. Les linges blancs, maculés de rouges à grands coups de pinceaux, on rit jaune. Les batailles sont muettes, les passes à distance, on expire en silence, corps tombant à terre, juste des cris hors champs. Et surtout avec une grande évidence, même si elle stylisée: la soif de sang des bourreaux, jamais apaisée. Tout est très précisément chorégraphié. Sous le faux négligé du texte, apparait une grande rigueur dans le rythme et dans les gestes, au service d’un vrai théâtre visuel.  Pour dessiner, au-delà du prétexte de l’intrigue, du contexte, un portrait froid et pessimiste de l’humanité, de la jouissance inextinguible que lui procure la violence…

     

    C’était Massacre à Paris de Christopher Marlowe, mis en scène par Irène Favier, au Théatre de Vanves (où il n'y a pas que de la danse) jusqu’au 19 novembre.

    Guy

    photo avec l'aimable autorisation du théatre de Vanves


  • Un (autre) voyage intérieur

    Tourne le train miniature, et tournent les disques... le chanteur prend le train pour une tournée, s’évade au son des essieux, loin de Brest... Next stop: Vladivostok, de l’ombre du plateau surgissent les couleurs du cabaret, les numéros des artistes de cirque. Ce voyage de 1983, consigné avec soin sur un cahier, est immobile, vécu dans une chambre, et cette nouvelle vie inventée, la précédente arrêtée nette. Le personnage, quant à lui, serait réel : Jacques Mercier, une gloire locale, ancien chanteur de cabaret. Atteint du syndrome dit de Korsakoff, d’un délire solitaire d’alcoolique, mais ici un phénomène théâtral partagé, avec pour symptômes divertissement et illusions.

    théatre,cirque,fenwick

    Quoi de plus normal dans ce théâtre? Comme lui, spectateur émerveillé, je crois aux sauts extraordinaires de la puce savante- je la vois- ainsi que les décors dans lesquels évoluent les mimes. Ce sont les visiteurs de Jacques Mercier, dans sa chambre de Brest, qui paraissent inquiétants, irréels, et les artistes vrais, vivants, chaleureux, sur la scène. La femme d’ici dédaignée, Margot, parait si fade, mais son double imaginée, Sonia, si désirable… L’amour vit sa chance avant de se dissoudre sous les masques. Transsibérien, lac Bakail… les mots déjà emportent, loin du quotidien. Les paroles des chansons sonnent belles et étrangères, dans une  langue russe enthousiaste…et imaginaire ? On pardonne lenteurs et maladresses, comme autant de tendresses. Plus important, les acrobates subliment le réel,  s’élèvent, ouvrent la vie et la scène vers le haut. La vie est un songe, de toute façon.

    C’était Atavisme, de Philippe Fenwick , vu à l’Atalante.

    guy

     photo avec l'aimable autorisation de la compagnie Zou

  • Cabaret Roméo

    Il y a, au coeur, la scène du balcon. Juliette encablée qui se tortille d'amour, en suspension, Romeo qui en bas sort mais revient encore, pour prolonger entre eux l'instant de cette promesse qui s'évapore. Comment puis désirer ce que je possède déja? Tout le mystère est dit, survit au risible de la passion exposée, et à la ronde des personnages grinçants qui entourent ces amants. Ils sont à la fois acteurs, commentateurs, manipulateurs, tentent de nous divertir en soulignant à gros rires et traits de fard, les artifices et illusions. Passion empéchée, tragique conclusion: tout est dit d'avance. N'empeche. La naiveté, passion l'emporte, même distraite par un désordre bouffon, perruques, morceaux de bravoure, rires et chansons, videos au gout du jour, dans une profusion toute shakespearienne. Toute chose se transforme en son contraire, mais on en revient à l'essentiel. Ce couple sous la loupe porte jusqu'au sacrifice notre soif d'absolu et de révolte, c'est, tout mis à part, d'une belle simplicité.

    C'était Roméo et Juliette de William Shakespeare, m.e.s. par Julien Kosellek.  au théatre de l'Etoile du Nord.

    Guy

  • Voir, Jouir.

    Au commencement les gestes et voix flottent, obscurs, rêvés…  A rappeler les belles images des Murènes- la pièce précédente de la compagnie. Mais vite, une autre direction est prise: primauté au texte de Racine, implacable et linéaire, qui structure le récit sans répit. Autour de cette ligne de force, les images se fragmentent. Elles nous piègent au cœur du sujet: l’obsession du pouvoir, au point où la vérité se dissout et où s’assèche l’humanité. Les vers s’écoulent clairs et nets mais le rêve du pouvoir désincarné devient aussi onirique qu’en cauchemar.

     

    photo Britannicus 1 @ Svend Andersen.JPG

     

    La première des réussites est ici de conjuguer intelligence et intelligibilité : ce Britannicus abrégé en quelques plans rapprochés, concentré en 1H30 et 5 acteurs, se laisse saisir sans difficultés, et dans ses implications contemporaines. Le pouvoir jouit ici de voir, non de toucher. Néron exsangue manipule à distance ses pantins prisonniers de l’œil de la camera, agités et impuissants: une Junie charnelle et frémissante, un Britannicus physique, impétueux…. Les jeux et voix sont matures et bien ajustés. Dans cet espace concentré, les corps de ceux qui prétendent vivre libres ne peuvent échapper pas aux regards de ce nouveau docteur Mabuse. Ils n’échappent non plus à l'avidité de nos yeux, autant en chaleur et proximité que les vers de Racine s’élèvent vers l'esprit avec distance et hauteur. Le souverain entend tout et en dit de moins en moins, la possession maladive tenant lieu de passion, l’homme n’est rien et sa puissance ne se nourrit que de rester mystérieuse. Toute ressemblance avec le règne de souverains pas si lointains et informés de tous les secrets ne serait que le fruit de mon imagination. Dans l’ombre du palais se glissent les conseillers et visiteurs du soir, qui tissent des intrigues à tiroirs, au fil d’alexandrins qui scandent l’histoire sans espoir de retour.

    C’était Britannicus plans rapprochés de Racine m.e.s. par Laurent Bazin, à la loge, jusqu’au 19 mai.

    Photos de Svend Andersen avec l’aimable autorisation de la loge

  • On n'a pas sonné

     

    Cantatrice.jpg

    Revolver, corde, matraque, poignard, chandelier, clé (évidemment) anglaise... Sur scène c’est toute l'artificialité glacée d'énigmes sans réponses possibles, jouées au milieu de nowhere par des personnages vêtus tout de noir et blancs, inexistants, dans un univers U.K. absurde et désincarné tels que ceux théorisés par François Rivière. Comme dans un théâtre de marionnettes…paradoxalement très vivantes: le texte blanc d'Ionesco se laisse traverser de terribles éclats et éclairs, cette belle troupe s’y connait en humour noir. Les corps sans causes dansent et se révoltent, tendus comme des arcs, drôles et terrifiants, avec des silences lourds et des regards féroces, d’inexplicables colères. La logique est hachée menue par le nonsense, la conscience de soi et celle des autres réduite au néant, les mots vides mais les voix pleines, en couleurs. Chaque instant d'absurdité est ce soir habité avec une exceptionnelle intensité: c’est qu’il faut vivre quand même!

    C'était la Cantatrice Chauve d'Eugene Ionesco, par la compagnie InfraKtus à l'Aktéon pour encore plus trop longtemps.

    Guy

  • Au crepuscule

    Déja habitué à Rambert, on est quand même toujours surpris par cette approche d'une simplicité étudiée: la nonchalance affectée de l'interprête, qui se change sur scène et semble venir créer la pièce sans plans préconçus, la présence sur plateau plutôt nu des inévitables accessoires post-modernes: mac noir et iphone blanc...

    knocking_1_photo_isabelle_meister.jpg

    Impossible de ne pas reconnaitre immédiatement les accords de knockin' on heaven's door ,la première de trois versions, c'est le thême ici imposé. Tamara Bacci, souvent vue chez Cindy Van Acker, l'air de rien danse en réponse, s'essaie, bascule entre verticalité et horizontalité étirée, d'une pureté géométrique appuyée (jusqu'au tic?), avec une aisance de contorsionniste. On cerne peu à peu le sujet: le rapport entre le metteur en scène et la danseuse, son désir, ses attentes. Le metteur en scène est absent mais omniprésent, sur l'écran de l'ordinateur, voire symboliquement en la guitare, instrument rock' roll mâle par excellence. La danseuse lui parle, propose ses mouvements, joue pour lui, évolue dans l'oeil de sa webcam. Répétée, déclinée, accélérée la danse prend, le geste juste s'impose. On réussit etonnament à s'inviter dans ce duo qui surprend (avec une brêve pensée navrée pour les journalistes, presse trop spécialisés qui persistent à s'interroger sur la juste part de danse ou de théatre dans le prochain festival Avignon). Tamara Bacci danse la guitare, soulevée entre ses jambes, joue du feed back, fait l'amour à l'ampli Marshall. Sans commentaires et au second degré, décliné ensuite en masque et cagoule.

    L'essentiel n'est pas là, loin de là. Dans la même salle se jouait il y a un an un beau duo chorégraphiée par Pascal Rambert,Libido Sciendi, avec Ikue Nakagawa et Lorenzo De Angelis, autour du rapport amoureux. Cete piéce était déroutante, troublante, à un point tel que mes tentatives d'écriture sur le sujet étaient restées vaines. L'ambition de Libido Sciendi était de suspendre l'instant de la rencontre nue du couple du début de 'A., faire durer une éternité ce moment. Surtout, pourtant, cet instant était crépusculaire, littérallement, juste alors éclairé par une ouverture dans le toit du théatre de Genevilliers. Inexorablement la nuit tombait, emportait le temps, la lumière et les regrets, jusqu'à l'obscurité. It's getting dark too dark to see, chante Bob Dylan, dans knockin' on heaven's door, écrit pour le film tout aussi crepusculaire de Sam Pekinpah, chaque fois que les yeux d'un des personnages se ferment à jamais. Le désir de faire durer encore des moments simples et au bord de mourir, peut-être tout l'art de Rambert ne tend qu'à celà, tout simplement...et c'est trés important

    C'était Knockin' on heaven's door de Pascal Rambert avec Tamara Bacci , présenté avec (en alternance) Obvie, Lanx, Obtus et Nixe de Cindy Van Acker. au théatre de Genevilliers.

    Guy 

    photo par Isabelle Meister avec l'aimable autorisation du théatre de Genevilliers

  • Trop ou rien

    Alceste d'Eurypide passé à l'essoreuse, en ressort ici en morceaux. A toutes les sauces: film muet accompagné au piano, chorégraphie sur du metal progessif style king crinsom, graves récitatifs, demonstration d'Hercule de foire à la batterie, choeurs doo-woop, trucages et vidéo, ce n'est plus une piece mais un défilé de procédés distanciés, certes beaux comme l'antique, trop telescopés. Je ne sais plus ce qu'on me raconte- la pauvre Admete à la fois morte et vivante comme le chat de Schrödinger?- mais vite je m'en fiche, l'intrigue vidée de l'intérieur. L'interdisciplinarité ressemble à de l'étalage, c'est froid, froid, froid, je me gêle d'ennui.

    L'ennui revient un autre soir du vide, et non plus du trop plein. Il s'agit d'une variation par deux performeurs autour d'autres performances avortées. La déconstruction fonctionne, à vouloir montrer l'absence ils n'y réussissent que trop bien. Les deux danceurs écoutent et paraphrasent leurs dialogues de répétition, signalent sur un bouton d'alarme des références privées, bref avec moi ne partagent rien. Par intermèdes muets, leur danse n'ose pas. Recherche=oeuvre=commentaires sur l'oeuvre= performance= toujours rien, c'est un fastidieux traité de l'impuissance artistique.

    C'était Femme Surnaturelle de Big Dance Theater au Théatre de Chaillot, dans le cadre du festival Anticodes, et Leistung de Martin Bélanger et Isabelle Schad vu à Vanves avec Artdanthé.

    Guy

  • Les méduses nous rêvent aussi...

    texte mis initialement en ligne le 25/7/2010

    Entrevues à travers un voile de chaleur: des hallucinations moites, des impressions charnelles offertes aux faibles lueurs d'un néon. Au point de basculement de l'insomnie, les rêves plongent profond. Vais-je accepter à froid cette invitation onirique?

    Insomnie-11.jpg

    Le fil semble ténu, abandonné aux associations d'images et d'idées. Mais pourquoi pas, doucement invité, placé comme dans un cocon? Les chuchotements hors champs planent obscurs, presque inintelligibles, mais esquissent les limites floues d'un voyage onirique en état d'hypnagogie. D'abord un théatre d'ombres blanches, d'étreintes évanouies et de frôlements voluptueux. Les créatures émergent devant moi, êtres hydriques, dévoilées et masquées, flottent avec lenteur comme les méduses entre deux eaux, jettent le trouble. La apparitions surprennent, peut-être vénéneuses. Je suis par moments tenté de m'éveiller mais finalement je poursuis avec ces créatures ce rêve en apnée. Les pensées dérivent et désirent. Les gestes des ces femmes se balancent comme les algues entre deux eaux. Le balancement lourd des langueurs fait se passer quelques longueurs.

    Insomnie-18.jpg

    Les images émergent peu à peu de l'indetérmination aquatique, désormais plus nettes. Je renonce à suivre une structure et accepte d'autres rencontres dans ce songe en labyrinthe, comme elles viennent, me plie à leur rythme: scénettes absurdes, jeux interdits qui basculent dans une drolerie plutôt cruelle, extraits imaginaires d'une comédie musicale mutine. Le metteur en scène ne craint pas d'abuser de demander à des jolies femmes de faire de jolies choses (pour paraphraser le cineaste François Truffaut), mais on ne se résoud pas à le lui reprocher. C'est une chaude nuit d'été et le voyage est plein de belles surprises, jusqu'à l'heure du réveil.

    C'était l'Insomnie des Murènes, m.e.s par Laurent Bazin, à la Loge, repris jusqu'au 17 mars 2011.

    Guy

    Photos de sven Andersen avec l'aimable autorisation de la compagnie Mesden

    Jerome Delatour y était aussi: lire ici.

  • Hamlet à temps

    Ils ont tous un peu plus ou un peu moins de 30 ans, pas trop de temps à perdre, et Shakespeare pourrait avoir écrit la pièce pour eux pas plus tard qu'hier, ou c'est tout comme, avec Sweet Dreams à fond dans la scène d'introduction. Un Hamlet à jouer au pas de course (deux heures maximum): en toute fidelité l'histoire à la fois simple et compliquée d'un jeune homme confronté à toute la difficulté d'être un homme dans un monde de vieux. Où les fils n'en finissent pas de porter les crimes et malédictions de leurs fantômes et ainés, dommage pour l'amour avorté entre Ophélie et Hamlet en pleine dep', autant de fumée dans la tête que sur la scène. Romain Cottard dans ce rôle titre, surprenant et efflanqué entraîne la pièce de rebond en rebond, de la bouffonerie à l'interrogation existencielle jusqu'au To Be,etc... dépoussièré. Avec énergie, toute la troupe prend possession de l'espace, scène et salle confondue, ne gaspille pas un temps précieux en entrées et sorties, ponctue le drame en chorégraphies vigoureuses et rock' n' roll.

    C'est souvent gonflé, rarement forcé (sauf lorsque ces jeunes ont un peu de mal à être crédibles à entreprendre de jouer les vieux trop comme des vieux). L'histoire est racontée dans l'urgence mais avec intelligibilité, dans toute la profondeur de ses mises en abyme. Si riche, vive et crue qu'elle n'a pas besoin d'être modernisée pou être d'aujourd'hui (lorsque le fossoyeur traite Yorik de fils de pute... c'est bien dans le texte!).

    C'était Hamlet, de W.S. , m.e.s. par Igor Mendjisky, au théatre Mouffetard, jusqu'au 19 mars.

    Guy

  • Madame pleure

    Pourquoi ne pas montrer des scènes d'amour comme des scènes de meurtre, et des scènes de meurtre comme des scènes d'amour (1)? Et ici s'attaquer au comique de Feydeau comme à un drame psychologique, à commencer par la scène de ménage, dans cet espace petit comme une boite dont la noirceur semble prête à déteindre sur la pièce.

    feu la mere de madame.jpg

    Sans pitié, ce traité d'un jeune couple déja en désagrégation, avec la bonne en témoin irrésistiblement ahuri et impuissant des stratégies de communication conjugales en action. La charge comique s'impose mais sur un fond grinçant pimenté de quelques grammes de crudité. Un coup de sonnette retenti dans la nuit-jamais bon signe, le plus drôle peut commencer avec l'annonce de la mort de la mère de madame, comme la réalisation d'un voeu inavouable de monsieur. L'affiche pleure, il faut de la ruse et de l'énergie dans le jeu pour faire rire avec des larmes. Au delà des répliques et quiproquo, le résultat est réjouissant et décapant comme du Copi. Et bien trop court à la dernière peripétie, les éclats de joie devant le malheur d'autrui sont alors d'une rare ferocité.

    C'était Feu la mère de madame, de Feydeau, par la compagnie InfraKtus, mise en scène de Françoua Garrigues avec Adélaïde Bon, Paul Bouffartigue, Adrien Cauchetier et Aurore Monicard, à l'Akteon. (jusqu'au 7 avril)

    Guy 

     (1) François Truffaut à propos d'Hitchcock.

    dessin de Toma Emmanuelli avec l'aimable autorisation d'InfraKtus